« En raison du boycott de la rentrée scolaire par près de 10 mille instituteurs contractuels, les cours n’ont pas encore repris dans nombre d’écoles primaires », a fait savoir vendredi Taoufik Chebbi, chargé de l’information à la fédération générale de l’enseignement de base.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le responsable syndical a indiqué qu’il s’agit des diplômés en sciences de l’éducation et de l’enseignement, des agents temporaires et des enseignants suppléants.
« Depuis la rentrée scolaire, le 15 septembre dernier, des sit-in et des mouvements de protestation quotidiens sont observés devant les différentes délégations régionales de l’éducation pour revendiquer l’application des conventions qui permettront la régularisation de la situation des enseignants contractuels », a ajouté Chebbi.
Selon la même source, la fédération générale de l’enseignement de base revendique le recrutement des enseignants suppléants de 2018 à 2022, l’intégration des diplômés en licence appliquée (sciences de l’éducation) de 2022 en tant que stagiaires, le recrutement de tous les enseignants suppléants selon les normes de transparence et la titularisation des diplômés en licence appliquée (sciences de l’éducation) de 2021.
D’après Chebbi, la fédération a demandé la tenue d’une séance de négociation avec le ministère de l’éducation pour discuter les revendications du secteur et la régularisation des enseignants contractuels sauf qu’elle n’a pas encore reçu de réponse.
« Le blocage des négociations pourrait accentuer la crise qui s’étendrait à 17 mille enseignants contractuels », a-t-il prévenu rappelant que la fédération observera une journée de colère régionale lundi prochain qui sera suivie d’une journée de colère nationale le 29 septembre en cours devant le siège du ministère de l’éducation.