Indignation et tollé sur la cherté des prix de viandes rouges : Un aliment de ‘’luxe’’

Par les temps qui courent, s’acheter de la viande représente un luxe pour le citoyen tunisien appauvri et désemparé…

Le prix du kilo de viande ovine ou bovine a flambé littéralement, ces derniers jours. De semaine en semaine, il prend des couleurs vertigineuses et suscite l’indignation. Il y a un mois pourtant, Tarek Ben Jezia, président du groupe Ellouhoum et ancien défenseur des Droits des consommateurs, tentait de rassurer son monde sur la vérité des prix de la viande rouge. Il y affirme dans un post sur les réseaux sociaux que le kilo de viande est entendu à 27 DT, soit le prix public conseillé. Mais ce n’est que de la pure théorie, car en pratique il faut débourser au bas mot 30 dinars à El Menzah V, 34 DT à la cité Hedi Nouira (Ariana) et ainsi de suite… Jusqu’à tomber des nues à voir des tarifs proposés sur Internet où l’on aperçoit, de façon insolite, le filet de viande bovine proposé par un site marchand à 65 DT le kilo, avec livraison gratuite… Un triste record ! Ou quand le ridicule ne tue pas. On a remarqué que le kilo de filet de bœuf a volé en éclats puisque d’habitude proposé en moyenne autour de 45-49 dinars.

Tollé et indignation

La dernière vague d’indignations s’est faite suite à une photo d’un kilo de filet de bœuf à 51.250 DT. La personne qui l’a publiée affirme que ce prix indigne s’affiche dans une grande surface du côté de Bizerte (Nord). Pour couper court à cette onde de choc, un riverain avoue n’acheter la viande que chez son boucher à El Alia depuis des années et que le filet ou faux-filet ne dépasse pas la barre des 32 DT sauf dans ces grandes surfaces, peu scrupuleuses des prix homologués. Quand un autre affirme, pour amuser la galerie, qu’il ‘’ne faut pas tomber dans le filet’’.

Mais où va-t-on avec de tels agissements dans l’impunité totale et le manque de contrôle économique sur certaines denrées alimentaires ?

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