Placés dans un groupe relevé, aux côtés de la Hollande et du Sénégal, deux grosses nations du football, Qataris et Equatoriens tenteront, dès aujourd’hui, de partir du bon pied, en attendant de se mesurer aux cadors du groupe. Et pour leur baptême du feu, « Al-Annabi » (les Bordeaux) tenteront de démarrer « leur Mondial » sur les chapeaux de roues.
C’est parti donc pour le match d’ouverture de la 22e édition du Mondial. La rencontre oppose, cet après-midi, le Qatar, pays hôte, à l’Equateur, dans le cadre de la journée inaugurale du groupe A, une explication qui se jouera à Al Bayt Stadium, une enceinte de 60.000 places, située à Al-Khor. Placés dans un groupe relevé, aux côtés de la Hollande et du Sénégal, deux grosses nations du football, Qataris et Equatoriens tenteront, dès aujourd’hui, de partir du bon pied, en attendant de se mesurer aux cadors du groupe. Organisateur de cette Coupe du monde, le Qatar pourra compter sur le soutien massif de toute une nation et de toute la colonie arabe présente à Doha. Quant au Tri, surnom de l’Equateur, il s’avance flanqué de l’étiquette d’outsider, tout en disposant de réelles chances de créer la surprise, fort d’un contingent intéressant de joueurs, à l’instar des Angelo Preciado, William Pacho, Robert Arboleda, Jackson, Xavier Arreaga, Diego Palacios, Jhegson Mendez, Gonzalo Plata, Valencia et Kevin Rodriguez. Désormais habitué aux grandes joutes du ballon rond et aux phases finales du Mondial, l’Equateur n’est plus un néophyte de cet événement planétaire, mais un concurrent assidu. En effet, depuis 2002, année de sa première participation à un Mondial, l’Equateur a pris part à trois reprises (sur six possibles) au tournoi finale. Tri a passé les poules à une seule reprise, en 2006. Emmenés par son leader Antonio Valencia, les Equatoriens avaient quitté la compétition en huitièmes de finale, battus par l’Angleterre de David Beckham (0-1), buteur décisif sur coup franc. Volet coach du Tri maintenant, il a pour nom Gustavo Alfaro, un technicien de 60 ans qui possède une solide expérience en Argentine, son pays d’origine. Intronisé sélectionneur de l’Equateur en août 2020, il a réussi son premier gros test, avec une Copa América 2021 quittée au stade des quarts de finale.
Akram Afif, le maillon fort
A son tour, le Qatar participera à sa première Coupe du monde. Avec l’Espagnol Félix Sánchez Bas aux manettes (en poste depuis 2017), l’équipe s’est sérieusement construite en vue du Mondial. Ainsi, en 2019, l’Espagnol a mené le Qatar à son premier trophée, la Coupe d’Asie, alors que, volet résultats, les statistiques plaident en sa faveur, puisque l’équipe a disputé 70 matchs, gagné 36 fois, perdu 21 fois et fait nul à 13 reprises. Chapitre joueurs incontournables maintenant, le Qatar s’avancera sur le pelouse d’Al Bayt avec probablement Al Sheeb, Boudiaf, Ro Ro, Hassan, Hatem, Almoez, Al Rawi, Salman, Elamin, Akram Afif, Assadallah, voire Alaaeldin. Et pour revenir à Akram Afif, 25 ans, ce dernier constitue le maillon fort de l’équipe, comptabilisant 24 buts et 35 passes décisives en 84 sélections. Formé à Séville et Villareal avant d’opter pour le Sporting Gijon, le joueur d’Al Sadd porte les espoirs de tout un pays.
