Les rencontres « Tunisia-Africa business meetings », du 6 au 7 décembre à Tunis : A la recherche de nouveaux marchés africains

 

Selon Mourad Ben Hassine, président-directeur général du Centre de promotion des exportations (Cepex),  cet événement a été organisé avec la coopération de la Giz. C’est une rencontre d’affaires tuniso –africaine basée sur les rencontres B2B qui se tiendra les 6 et 7 décembre 2022 dans le but de cibler plus d’une vingtaine de pays subsahariens.

Le Centre de promotion des exportations vient d’organiser une conférence de presse pour exposer les préparatifs de l’événement économique de référence de réseautage direct B2B  «  Tunisia Africa business meetings », organisés sous les auspices du ministère du Commerce et du Développement des exportations en coopération avec la GIZ, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés en Afrique subsaharienne Pema II. Dans ce contexte, la Tunisie a signé deux accords ; celui la Zone de libre-échange continentale africaine « Zleca » et l’accord de la Comesa, et a obtenu aussi le statut de membre observateur au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Plusieurs produits visés

Selon Mourad Ben Hassine, président-directeur général du Centre de promotion des exportations (Cepex),  cet événement a été organisé avec la coopération de la Giz. C’est une rencontre d’affaires tuniso –africaine basée sur les rencontres B2B qui se tiendra les 6 et 7 décembre 2022 dans le but de cibler plus d’une vingtaine de pays subsahariens. « L’objectif c’est qu’il y ait un matching entre l’offre tunisienne de l’exportation et la demande des pays africains sur plusieurs secteurs entre produits et services, principalement le service électrique, le produit agricole, le service santé et de l’éducation. Donc, nous voulons atteindre un objectif de 17 pays de l’Afrique subsaharienne qui participeront durant ces deux journées aux 2e rencontres d’affaires tuniso-africaines. Nos missions sont nombreuses et je citerais principalement les prospections des marchés extérieurs. Déjà, le 7 juillet 2019, les dirigeants de l’Union africaine (UA) se sont réunis lors d’un sommet extraordinaire à Niamey (Niger), afin de lancer la phase opérationnelle de l’accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine (Zlec, Zleca, Zlecaf ou l’African Continental Free Trade Area Agreement Afcfta), la plus vaste zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce en 1994. Cette initiative vise à renforcer l’intégration régionale et à libéraliser les échanges commerciaux entre les Etats membres de l’UA n’appartenant pas à la même communauté économique régionale et devrait couvrir un marché de 1,2 milliard de personnes ».

Faire rebondir les échanges commerciaux intra-africains

L’accord est entré en vigueur le 30 mai 2019, pour les 24 pays qui avaient déposé leurs instruments de ratification. A l’heure actuelle, 54 des 55 Etats africains ont signé cet accord de libre-échange.

La Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) estime que la mise en œuvre de la Zlecaf fera rebondir les échanges commerciaux intra-africains.

L’objectif de la Zlecaf est de stimuler le commerce intra-africain en permettant de faire des affaires plus facilement sur tout le continent. L’accord de libre-échange envisage de supprimer les droits de douane pour 90 % des marchandises. Les négociations portant sur les tarifs et les règles d’origine sont encore en cours. Il est à rappeler que la Tunisie a signé l’accord d’adhésion, et ledit accord a été ratifié par le parlement le 23 juillet 2020.

Quant au  marché commun de l’Afrique orientale et australe « Comesa », il s’agit d’une organisation internationale à vocation régionale de l’Est africain, dont l’objectif est de créer une union douanière entre ses 21 pays membres. La Tunisie a signé, le 15 juillet 2018, l’accord relatif à son adhésion au marché commun de l’Afrique orientale et australe, cet accord est entré en vigueur le 1er janvier 2020.

À cet effet, tous les produits industriels et agricoles, les produits de la pêche et les produits de l’artisanat importés des pays membres du Comesa sont totalement exonérés de tous les droits de douane et autres frais et taxes d’effet équivalent, l’exportation des services est également couverte par ces accords multilatéraux. Sous réserve du principe de réciprocité, sachant que certains pays membre du Comesa  n’appliquent pas les dispositions du traité.

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