« Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a émis tôt ce jeudi matin un mandat de dépôt à l’encontre du président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et les prévenus dans la même affaire, Youssef Nouri et Ahmed Mechrgui », a indiqué Samir Dilou, avocat.
Le nombre de suspects dans cette affaire s’élève à 12, dont 5 comparaissent en liberté, à savoir Belkacem Hassan, Mohamed Goumani, Abdallah Skhiri, Mohamed Cheniba et Mouaffak Kaabi, et 4 sont toujours en cavale, à savoir Maher Zid, Rafik Abdessalem, Mohamed Samti et Mokdad Mejri, a ajouté Samir Dilou dans une déclaration à l’agence TAP.
« Les décisions de placement en détention étaient toutes prêtes », a-t-il estimé précisant que les accusés sont traduits sur la base des articles 72 et 68 du Code pénal.
De son côté, le mouvement Ennahdha a condamné dans une déclaration publiée jeudi ce qu’il a appelé « une décision injuste et purement politique », estimant que « le contenu de la déclaration de Rached Ghannouchi, objet de la poursuite judiciaire, ne comporte aucun appel ou incitation et ne touche en rien à la sécurité civile.
Montygo
20 avril 2023 à 12:42
Il était grand temps que ces voyous de la pire espèce qui se servaient de la religion pour justifier leurs crimes de sang, détournements honteux, trafics mafieux, rapines et véritable mise à sac des richesses du pays soient sous les verrous pour être jugés comme ils se doit.
Non, le Coran, qu’ils le sachent, n’est pas le « programme politique » exclusif d’Ennahda et de leurs supplétifs, le livre sacré vaut, heureusement, beaucoup plus que ça, il a une véritable valeur universelle, paroles qui ne font pas partie du vocabulaire de la « secte » islamiste, nuisance sociétale insipide, inutile et retrograde…