Pourquoi | La Presse, toujours debout…

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Les étals des vendeurs de journaux étaient bien tristes en cette journée de jeudi 11 mai. En effet, ils étaient orphelins de leur doyen, La Presse, qui n’a pas paru ce jour-là, menacé qu’il est, disons le mot, par une disparition après presque quatre-vingt-dix ans d’existence.

Malgré leur dévouement et leurs sacrifices, l’appel des employés de la Snipe n’a pas été entendu. Mais comme l’espoir fait vivre, ils continueront à se battre et à assumer leurs devoirs, quoi qu’il en coûte. C’est le mot d’ordre.

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