Accueil A la une Arrivée d’un premier contingent de tunisiens à l’étranger : Bienvenue et bonnes vacances !

Arrivée d’un premier contingent de tunisiens à l’étranger : Bienvenue et bonnes vacances !

 

Le paquebot Tanit, exceptionnellement surbooké, a été le premier à pointer à l’horizon, au Port de La Goulette, plus tôt que d’habitude en ce tout début d’été, à l’occasion évidemment de l’Aid Al Idha. C’est vendredi dernier, à 10 heures, que le navire a fait son apparition si attendue à La Goulette, en provenance de Marseille.

Etaient à bord, pas moins de 1.096 passagers, pour la plupart nos compatriotes travailleurs à l’étranger et les leurs, en plus de 565 véhicules. Nos chers pairs étaient de retour au bercail pour des vacances si rêvées.

Le Tanit a eu à jeter l’ancre au port, devant une foule immense, venue à leur accueil. Tous les présents, toutes catégories d’âges et de sexes confondues, massés sur le quai, tout feu tout flamme, pressés de donner de chaleureuses accolades et serrer dans leurs bras ceux qui n’avaient pas montré le nez «ça fait voilà un bail !»

Nos laborieux pairs, venus de toutes parts, doivent être tous gais, tous joyeux comme un poisson dans l’eau, particulièrement cette fois-ci, d’être enfin libérés des formalités impératives à la fois impopulaires et dissuasives et à l’abri de ces barrières et passeports sanitaires. Ils semblent aux anges, saisis aux tripes et n’ayant d’yeux que pour la mère patrie.

Un début prometteur

De l’autre côté de la barrière, nos braves douaniers, éternellement entre  le marteau de la rigueur et l’enclume du cœur, ne sont pas en reste. Ils doivent, eux aussi, avoir hâte de voir leurs compatriotes bien-aimés défiler, à la queue leu, à pas de tortue devant leurs tables de contrôle de bagages. Ils se seraient probablement promis de leur réserver un accueil plus convivial, avec moins de flexibilité et un large sourire particulièrement affectif. Ceci après une éclipse forcée par la pandémie honnie, longtemps endurée par notre pays. Et aussi après une décennie «noire» et cauchemardesque, pour un pauvre peuple cuit par la braise de ces politicards, on ne peut plus,  profitards et gloutons !

Cela n’est-il pas le début prometteur d’une éclaircie dans le ciel orageux de la Tunisie, s’étant longtemps vue en plein dans l’œil du cyclone? Et aussi d’un premier coup de fouet économique salvateur si espéré? Qui nous dit bonjour à point nommé.

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