Les Sud-Coréens travaillent en moyenne 1.910 heures par an. C’est le rendu le plus élevé parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) où la moyenne de travail est de 1.716 heures. En France, la moyenne est de 1.490 heures et en Allemagne 1.349 heures.
L’impressionnante métamorphose de la Corée du Sud, qui était l’un des pays les plus pauvres de la planète dans les années 1950 avant de devenir aujourd’hui la douzième puissance économique mondiale, a pour mots clés «valeur du travail» et «rigueur».
D’ailleurs, l’agence de presse américaine «Bloomberg» a accordé au peuple sud-coréen sept fois le titre de «Nation la plus innovante» entre 2014 et 2021. D’autant plus que le président de la République de Corée du Sud est bien entouré. C’est que son conseiller à la sécurité nationale, Kim Sung-han, détient un doctorat en sciences politiques de l’université du Texas. Le premier adjoint à la sécurité nationale du président Kim Tae-hyo a un doctorat en sciences politiques de l’université de Chicago. Le chef de la sécurité économique Wang Yun-jong a un doctorat en économie de l’Université de Yale.
Le résultat ne peut que suivre pour être à la hauteur du labeur : technologie de pointe, cinéma mondialement reconnu et séries à succès dans un pays qui ne cesse de montrer la voie au reste du monde.
Il est donc clair comme l’eau de roche que la gouvernance d’un Etat réussi et prospère passe avant tout par la rigueur des scientifiques, la bonne volonté des gouvernants et la détermination des gouvernés.
De l’autre côté du globe, en Tunisie plus précisément, où la moyenne de travail est de moins de 5 heures par jour, dans les administrations il y a des travailleurs qui passent leur temps à mener Totoche à Medrano. Il y en a d’autres qui quittent leurs bureaux bien avant l’heure et multiplient les ruses pour déjouer un contrôle ou un autre. Dans tous les domaines ou presque, il y a des responsables et des chefs qui semblent avoir bu l’eau des nouilles. Dans les palais de justice, il y a des magistrats et des avocats sous l’orme. Dans les régions, on a des gouvernants locaux à court d’idées. Ils sont là pour gérer et maintenir le statu quo.
Voilà toute la différence entre une nation qui avance, qui cartonne et une autre qui tient encore à une grave marche à reculons.
Abidi
31 juillet 2023 à 15:02
Non Mr vous êtes trop injuste avec nous tunisiens, nous on ne travaille quasiment pas plus qu’une demi heure par jour et cela concerne les employés de bas niveau, concernant les hauts fonctionnaires,les magistrats,les PDG la c’est eux qui décident, parfois ils travaillent 25 minutes par semaine et d’autres fois ils peuvent se permettre de bouder le travail pour une semaine ou même 02 sans que personnes ne puissent leurs demander quoique ce soit ou réclamer n’importe quoi de peur des répercussions qui peuvent survenir,, donc on est le peuple le plus anti travail qui existe