Surfer sur la Toile n’est pas toujours rassurant pour nos enfants et jeunes, même en quête d’informations et données utiles. Sans contrôle, ils sont dans le collimateur des réseaux sociaux. D’un simple clic, l’on risque d’être épinglé par des pages pirates ou de faux profils déguisés.
L’informatique joue un rôle clé dans l’industrie des biens d’investissement et est déterminante pour le progrès. C’est pourquoi l’Etat s’efforce, depuis longtemps, de renforcer la compétitivité de l’informatique par des mesures d’aides sélectives.
En outre, de nombreuses applications des nouvelles techniques d’information s’imposent dans un grand nombre de foyers. Et la plupart des administrations publiques et privées ont informatisé leurs services et ont mis en place de nouvelles techniques pour le développement et l’amélioration de la qualité de leurs prestations. En ce qui concerne les jeunes diplômés ou au chômage, issus de familles aisées ou de familles nécessiteuses, ils ne parlent que de TikTok, de Facebook et d’Instagram. Ainsi, chaque jour, des groupes sont créés, de nouveaux liens se tissent, des mariages et des divorces ont lieu par l’intermédiaire des réseaux sociaux, des recrutements de personnes vulnérables pour trafic de drogue, de pédophilie, de prostitution et d’extrémisme religieux… D’où l’importance de la famille pour contrôler leurs progénitures afin qu’elles ne soient pas exploitées par des gens peu scrupuleux.
L’histoire de quatre adolescentes
D’ailleurs, ce qui s’est passé l’année dernière pour quatre adolescentes qui se sont connues par l’intermédiaire de groupes sur Facebook prouve que les réseaux sociaux peuvent devenir très dangereux pour l’intégrité physique et morale de tout individu. En effet, ces quatre filles, issues de quartiers populaires de Kairouan et âgées entre 13 et 16 ans, ont quitté en même temps leur domicile familial, en fin d’après-midi, laissant leurs parents dans le désarroi, les pleurs, l’angoisse et la peur de l’inconnu. Et c’est grâce aux investigations et aux recherches entreprises par les unités sécuritaires qu’on a pu les localiser, quatre jours plus tard, à Monastir. Ainsi, on a ordonné l’ouverture d’une enquête minutieuse pour savoir qui les a hébergées, qu’ont-elles fait ou subi? En outre, une prise en charge psychologique leur a été prodiguée et un avocat a été mis à la disposition des familles.