Accueil Culture 10e festival du film itinérant en langue portugaise  « Fest-in » : Un cinéma lusophone déambulant

10e festival du film itinérant en langue portugaise  « Fest-in » : Un cinéma lusophone déambulant

Depuis sa création en 2010, « FEST-in » fait fureur à l’étranger. La manifestation cette année s’est étalée en prenant pied à Tunis et en s’organisant à cheval entre l’Institut Cervantes et l’« Esprit School of Business ». Le festival de cinéma a été dirigé au sein de cette école supérieure par « BMovie … », un noyau d’étudiants cinéphiles.
« FEST-in » sillonne le monde et s’est fait connaître au Portugal et  dans divers pays européens avant de se poser du 24 au 26 avril en Tunisie pour la première fois. Il s’agit d’une manifestation cinématographique totalement itinérante et qui fête en 2019 sa 10e année. Partage, inclusion sociale, échange font partie des objectifs de ce festival qui veille à les atteindre d’un pays à un autre. La manifestation portugaise regorge de films portugais principalement, courts et longs métrages pour la plupart, riche en techniques pointues de l’audiovisuel. Donner un aperçu sur la culture portugaise et son 7e art a finalement attisé la curiosité des cinéphiles au sein de cet établissement supérieur mais aussi à l’Institut Cervantes. Les projections ont attiré un nombre correct de spectateurs malgré une communication timide. Cette 10e édition du FEST-in a été marquée par la présence de sa directrice Mme Adriana Niemeyer, venue tout droit de Lisbonne pour lancer les festivités et assister ainsi à la première projection du film brésilien « Antes que eu le Esqueça » (Avant que j’oublie).

Un marathon court et simultané de films
Le cinéma lusophone était certes à l’honneur mais la programmation était également composée de films issus du Brésil, du Cap-Vert,  du Mozambique, de l’Angola et du Timor-Leste.  A « l’Institut Cervantes de Tunez », trois films ont été projetés tous en VO : le brésilien « Place de Paris », le portugais « L’épine de la rose » et « Toutes les chansons d’amour », un film par jour pendant trois jours. « BMovie » au sein de l’ESB s’est chargé d’assurer les séances à partir de 17h00. Après le film d’ouverture, le portugais « Toute une vie à attendre » a été présenté le 25 avril. Le festival a tenu à consacrer sa troisième et dernière journée aux « courts métrages ».  Baptisé « Les accents de la langue portugaise », d’une durée totale de 136 mn, les films sont issus des pays déjà cités mais le cycle alterne documentaires courts et fictions. Mission amplement accomplie pour ce noyau de cinéphiles au sein d’un établissement supérieur, celui de l’ESB, qui voit ses activités s’enrichir grâce à ce type d’initiative. « BMovie » a pour but d’introduire les étudiants à la culture cinématographique en temps normal à travers des projections, débats, ateliers et conférences organisés par le club. Et par projections de films, le club s’ouvre aux films d’auteur et indépendants.

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