« Il n’y a pratiquement plus de joueurs cadres dans nos clubs.
Le professionnalisme a eu raison de cette race de joueurs.
L’homogénéité de groupe en a pris un sacré coup d’ailleurs.
Et bien entendu, ça influe sur la marche d’une équipe.
Qu’il semble loin le temps où cette espèce en voie de disparition faisait les beaux jours des clubs. Même en équipe nationale, il y avait au moins deux tauliers qui forçaient le respect.
Au ST nous étions une famille dirigée par un président vertueux, feu Hédi Naifer, assisté par des dirigeants compétents et consciencieux de la trempe de Mohamed Achab. Ainsi, ma mission en tant que joueur cadre a été fortement facilitée par cet environnement propice à l’épanouissement du groupe.
D’autant plus que j’étais soutenu par les pionniers de l’équipe et les supporters. J’étais franc et loyal avec mes coéquipiers.
Ce fut payant et productif ».
« Chacun pour soi et Dieu pour tous !»
« Le capitaine ou le joueur cadre doit avoir un profil particulier.
Il doit être influent et avoir une forte personnalité.
En équipe nationale j’ai assumé ce même rôle avec la même détermination. Nous en avons recueilli les fruits en termes d’osmose et de crédibilité »
S.K.