Plus que jamais, le spectre de la relégation est devenu la réalité et le quotidien d’un CSHL en pleine crise de résultats. Occupant désormais une toute petite dernière place au classement de la Ligue 1 avec 16 points au compteur, le CSHL semble vivre un véritable cauchemar. Le spectre de la relégation hante le club banlieusard qui peine depuis un bon bout de temps à reprendre sa marche en avant et empocher les victoires. Incapables de réaliser le moindre succès depuis 4 matchs en championnat, les hommes de Hatem Missaoui n’ont plus droit à l’erreur. Un quelconque faux pas lors de ses cinq prochaines sorties pourrait finir par faire basculer le club officiellement en Ligue 2.
Le match face au CSS, le tournant !
Ainsi, la bataille pour le maintien commencera dès la prochaine journée lors de laquelle les banlieusards recevront le CSS pour le compte de la 22e journée, la peur au ventre. Une rencontre qu’il faut gagner à tout prix pour les poulains de Hatem Missaoui s’ils veulent garder intactes leurs chances de maintien. Mais attention, leur tâche ne sera pas aisée. Dos au mur après son élimination dramatique en Coupe de la CAF, le CSS s’apprête pour sa part à jouer son va-tout afin d’empocher les trois points et rester dans la course au titre. Ce faisant, les coéquipiers de Moez Abboud devront cravacher dur et tout mettre en œuvre pour faire vaciller les Sfaxiens afin de retrouver le chemin des bons résultats et remettre de l’ordre dans la maison. Ce sera une question de vie ou de mort.
En effet, ils ont grillé tous leurs jokers après les faux pas concédés devant l’US Tataouine et l’ES Métlaoui et s’ils ne se rachètent pas devant les Sfaxiens, ils mettraient un pas en Ligue 2. Pour ne pas se compliquer la tâche, ils devront coûte que coûte gagner.
Et s’ils réussissent leur mission face aux Sfaxiens, les Banlieusards feront face à leur adversaire direct pour le maintien, l’AS Gabès (13e avec 17 points). Cette rencontre sera certainement un tournant majeur pour les deux clubs. Celui qui va rater son rendez-vous devra certainement faire ses adieux à la Ligue 1. Ce faisant, Missaoui et sa troupe devront bien réagir afin de remettre les pendules à l’heure et stopper ce calvaire qui brise les épaules des supporters “vert et blanc”.
Missaoui y croit encore…
Jouant ses dernières cartes, l’entraîneur Hatem Missaoui a profité de cette trêve prolongée pour soigner l’animation offensive, notamment le travail devant le but. Il sait bien que ses joueurs doivent être vifs dans leurs montées offensives, ce qui leur a manqué tout au long du championnat. D’ailleurs, son équipe possède la ligne offensive la plus faible en Ligue 1 cette saison avec 12 petits buts au compteur et à seulement deux longueurs d’écart, de l’attaquant “sang et or” Taha Yassine Khenissi qui, à lui seul a 10 réalisations à son actif, ce qui fait de lui le meilleur buteur du championnat. De ce fait, Missaoui a fait travailler ses attaquants devant les buts. Pour le reste du championnat, il n’aura d’autre choix que de jouer l’attaque à outrance pour espérer récolter les points. Il dispose ainsi de tout son effectif et aura l’embarras du choix pour composer une formation capable de sauver l’honneur du club. D’ailleurs, il a souligné qu’il a toujours une grande confiance en ses joueurs tout en signalant qu’ils ont toujours leur destin en main : «Nous sommes dans une situation très délicate après notre échec face à l’US Tataouine. Il faut que nous gagnions face au CSS pour éviter la catastrophe. Il reste 5 matches pour la fin du championnat et nous devons bien les négocier pour assurer notre maintien en Ligue 1. Le match face au CSS est déterminant pour la suite du parcours et nous ne devons en aucun cas le rater. Cela ne sera pas facile, mais nous n’avons pas d’autre choix que de gagner pour garder l’espoir d’assurer notre maintien. Nous aspirons à ce que nos supporters viennent en masse nous soutenir lors des prochains matchs à domicile, mais ils doivent se montrer patients. Ils doivent nous soutenir jusqu’à la fin et nous leur promettons de ne pas les décevoir. Nous savons ce qu’ils attendent de nous. La mission ne sera pas facile, mais nous assurerons. Nous avons encore notre destin en main », nous a confié l’entraîneur banlieusard.