«Sans la moindre défaite, l’EST, championne en titre, a réalisé jusque-là le meilleur parcours en Ligue des champions d’Afrique édition 2019, ce qui explique entre autres sa qualification amplement méritée en finale pour la deuxième fois consécutive. Un exploit en soi. Ce qui m’a impressionné chez les «Sang et Or» lors de la finale retour à Lubumbashi contre TP Mazembe (à mon avis, la meilleure équipe de point de vue style de jeu dans cette édition), c’est la détermination et la rage de vaincre de la bande à Chaâbani à la fois appliquée et concentrée 90’ durant. Sans oublier le très bon comportement de sa défense rigide et l’excellente prestation du keeper Ben Chérifia, quasi déterminant dans cette deuxième qualification historique arrachée dans la douleur et dans la souffrance. Maintenant, la demi-finale passée avec succès, place à la finale maghrébine contre le WAC de F. Benzarti, qui connaît la cuisine interne de l’EST et ses joueurs sur le bout des doigts, puisqu’il les a entraînés il n’y a pas longtemps. Ce derby, qui confirme, à mon avis, la suprématie ces dernières années des clubs du Nord d’Afrique dans la compétition continentale, sera ouvert et indécis avec toutefois un certain ascendant psychologique de l’EST qui a remporté le titre 2011 devant ce même adversaire.
Certes, l’EST part favorite, puisqu’elle reçoit le WAC en finale retour le 31 mai à Radès, mais attention, avant ce rendez-vous, il faudra bien gérer la première manche au Maroc, le 24 mai pour attaquer la seconde avec un esprit de conquérant. C’est sûr, cette finale entre le champion d’Afrique 2017 et celui 2018 sera une vraie bataille tactique entre l’élève Chaâbani et son maître Benzarti, qui mettra certainement toute son expérience et son savoir-faire pour espérer détrôner le doyen des clubs tunisiens.».
T.K.
