«Le calendrier national pousse à l’ennui. L’agenda y afférent est aussi harassant. Avec 26 journées, les jours de coupe, les mises à jour, les journées Fifa, les participations aux deux compétitions africaines et à la coupe arabe, sans oublier le repos forcé, notamment à l’occasion des événements nationaux, tels que les élections législatives et présidentielle à titre d’exemple.
Tout ça influe sur le déroulement de la compétition, et ce, en dépit de l’intérêt accordé à l’élaboration du calendrier national.
Cela dit, les arrêts continus de la compétition et par conséquent le chambardement du calendrier, n’ont pas influé sur les équipes participant aux compétitions africaine et arabe.
Ces dernières restent compétitives et conservent le rythme des matches. A titre d’exemple, le ST, qui s’est opposé au CSS il y a une semaine, n’a pas disputé un match officiel depuis 21 avril dernier ».
« Seule l’Espérance peut tenir la cadence »
« Pour maintenir ce rythme endiablé, surtout, en rapport avec la CAF qui vient d’instaurer un nouveau système calqué sur l’agenda de l’Uefa, nos clubs participant aux compétitions africaines doivent avoir un effectif riche pour perdurer. Regardez l’EST. Elle caracole en tête grâce à un effectif qui lui permet d’aligner deux formations différentes au gré des journées.
Par contre, le CSS a rencontré des difficultés en raison d’un effectif assez juste en nombre. La preuve, la majorité de ses jeunes joueurs sont blessés. Ils n’ont pas pu supporter le rythme de trois matches par semaine. Par ailleurs, outre la richesse de l’effectif, il faut que les équipes qui participent aux compétitions continentales se dotent d’une logistique pointue et de moyens conséquents pour se déplacer, et aborder les longs périples dans des conditions optimales. Ce faisant, afin d’assurer le bon déroulement du calendrier, il faudrait tout d’abord entamer la compétition en août.
En outre, il faut à mon sens penser à réduire le nombre de clubs de la Ligue 1. Pourquoi pas un championnat à 12 clubs, surtout que l’infrastructure laisse à désirer. Regardez où s’est déroulé le match CAB-ESS ! Enfin, il ne faut pas oublier de repenser la formation. On ne peut pas solliciter des apprentis, trois fois par semaine, sans qu’ils ne soient aptes tout simplement, physiquement et mentalement »!
S. K.