A l’approche de la CAN 2019 à pas de géants, dans un mois tout court, les compteurs semblent être remis à zéro. A la lumière des dernières prestations de certains gardiens de buts tunisiens évoluant dans le championnat tunisien Ligue 1, on estime que le débat est complètement rouvert. Sachant qu’il n’a jamais été clos non plus. Le rempart numéro un du team Tunisie est pour l’heure Farouk Ben Mustapha qui évolue au championnat d’Arabie Saoudite, la MBS league, au sein d’El Ittifak. Il vient d’être sacré meilleur goalkepper du championnat saoudien. Ce qui n’est pas une sinécure. En parallèle, d’autres gardiens de but retrouvent non pas le chemin des filets comme les attaquants mais des gants en acier.
Un tandem incontournable
Un gardien comme Moez Ben Cherifia, un revenant aux dents longues, a crevé l’écran ces derniers temps. Il a annihilé toutes les tentatives des deux adversaires directs pour le titre de champion de Tunisie que sont le Club Sportif Sfaxien et l’Etoile Sportive du Sahel. Contre le CSS d’abord avec une prestation remarquable au cours de laquelle il a effacé avec brio un but tout fait en arrêtant un penalty décisif. Ceci juste au moment où il remplaçait le portier titulaire blessé. Une performance qu’il n’a pas tardé à rééditer dernièrement au stade olympique de Sousse. L’ESS, qui devait absolument gagner pour rester scotché à son adversaire du jour l’EST, a failli dans sa mission. Le coupable se nomme Moez Ben Cherifiia, gardien de but de l’Espérance, qui a effacé des buts certains notamment celui qu’il a annihilé incroyablement sur sa ligne de but. Sobre, tranquille sur les attaques de l’adversaire à la retombée du ballon, il a rassuré l’arrière-garde. Le passé mi-figue mi raisin de chacun d’eux notamment avec le onze tunisie laisse beaucoup d’incertitudes. On n’a pas aimé les prestations de Ben Mustapha au dernier mondial notamment lors du waterloo face à la Belgique mais on n’a pas aimé non plus les performances de Ben Cherifia avec la Tunisie contre la Côte-d’Ivoire lors de la défaite sur le score de 3-0 au cours de la CAN 2013 avec une élimination en phase de poules. Donc s’il y avait un troisième nom qui sort du chapeau, ce serait galvanisant pour les troupes d’Alain Giresse. Il y a évidemment Rami Jeridi qui est encore convalescent mais qui pourrait être récupérable pour la CAN 2019. Il y a aussi Mathlouthi mais leurs passages à vide respectifs devraient les empêcher de jouer les premiers rôles en Egypte. Alors, on pense aux gardiens de l’Etoile Sportive du Sahel, Makram Bediri ou Kridéne, récemment sacrés champions des clubs arabes 2019 à Al Ain. On peut compter sur eux pour tenir la baraque même en tant que remplaçants. Suspense encore, on n’y voit pas encore clair.