Avec une large et riche production cinématographique durant ces deux dernières décennies et près de 650 sociétés de production cinématographique dont 169 en activité permanente, il était temps qu’un festival du cinéma tunisien voie le jour. Le cinéma tunisien se porte bien et les professionnels du métier ont besoin de valorisation et de reconnaissance. C’est ce qu’a fait savoir M. Samir Zgaia, directeur général des arts scéniques et audiovisuels, lors d’une conférence de presse annonçant le démarrage de la 2e édition du Festival du cinéma tunisien dont la cérémonie d’ouverture aura lieu, ce soir, au Théâtre des Régions à la Cité de la culture.
Au cours de cette soirée, le festival rendra hommage aux pionniers du cinéma tunisien, ainsi qu’à un certain nombre d’artistes et de professionnels du métier à l’instar de Ahmed Bennis (directeur photo), Faouzi Thabet, (ingénieur son), Kahena Attia, (monteuse), Hassen Daldoul (réalisateur et producteur), Mongia Taboubi (actrice), Moncef Sdouriet Ahmed Khechine, réalisateur du long métrage «Sous la pluie de l’automne» qui sera projeté à l’ouverture dans un format numérisé.
Pour sa part, M. Mokhtar Laâjimi, directeur du festival, a indiqué que cette édition sera marquée par la projection de près de 35 films tunisiens entre longs et courts métrages qui concourront pour le Prix du festival «Le Moineau d’Or» et que 20 prix d’une valeur totale de 170 mille dinars seront décernés aux lauréats.
Outre les projections quotidiennes et gratuites au Ciné 350 et à la salle Tahar Chériâa à la Cité de la culture, une Journée d’étude sur les sources de financement du cinéma tunisien avec la participation de plusieurs experts de Tunisie, de Belgique, de France et du Maroc est au programme. Bon festival à tous !
