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Handball mouvement des entraîneurs : Bonjour la valse de l’été

L’heure est à la valse d’été, sous forme du mouvement estival des entraîneurs. Un mouvement qui bat déjà son plein à travers des contacts suivis de négociations, l’objectif étant de trouver l’oiseau rare (pour les clubs) et l’offre la plus alléchante (pour les entraîneurs).
Jusqu’à présent, l’Espérance Sportive de Tunis et l’Etoile Sportive du Sahel sont les seules grosses cylindrées de notre handball à avoir tranché là-dessus. En effet, si les «Sang et Or» ont prôné la continuité, en poursuivant leur bail avec Néjib Ben Thayer dont le bilan a été jugé globalement positif, il n’en est pas de même pour les Etoilés qui ont renoué avec le technicien algérien Kamel Akab, une vieille connaissance qui avait beaucoup donné au club phare de la Perle du Sahel. Le «come-back» de celui qui a révolutionné, dans les années 1990-2000, le handball à Sousse, fait suite au départ volontaire de Sami Saïdi qui a, de nouveau, succombé aux charmes des pétrodollars, en acceptant le … pont d’or d’un club émirati.
El Makarem de Mahdia, autre grand de la compétition nationale, attend encore les élections pour décider du choix de son futur entraîneur, bien que les fans de handball dans la ville des Fatimides espèrent, à l’unisson, la prolongation du mandat de l’actuel technicien Hatem Boussoffara, pour son excellent travail.
Quant au Club sportif de Sakiet Ezzit qui a constitué la plus grosse surprise de la saison dernière, on ignore tout, pour le moment, du sort de son jeune coach Achref Masmoudi.
D’abord, parce son parrain, en l’occurrence le président du club Saber Belguith, n’a pas caché son intention de rendre le tablier, évoquant «la persistance d’une situation financière morose et décourageante».
Ensuite, parce que l’équipe, encore auréolée de son exploit historique de la dernière finale de la Coupe de Tunisie, a révisé ses ambitions à la hausse, en jurant de jouer dorénavant les premiers rôles dans les épreuves du championnat et de la Coupe, outre les prochaines compétitions arabe et africaine auxquelles il a décidé de participer.
Autant de visées expansionnistes pour la réussite desquelles il faudra absolument un gros budget, un effectif costaud et, bien entendu, un grand entraîneur.

Reviendront, reviendront pas ?
Pour le reste des équipes de la Nationale «A», rien n’est encore officiel sur le plan technique, la majorité des entraîneurs étant tentés par d’autres horizons. Reste le cas de nos expatriés. Là aussi, le flou perdure pour les techniciens Mongi Bennani, Mohamed Messaoudi, Mohamed Moôtamri, Mohamed Dallel, et Thabet Mahfoudh qui sont pris en tenailles entre la poursuite de leur aventure dans les pays, du Golfe, et ce désir de réexercer dans nos murs.
Par contre, «no problem» pour nos autres émigrés installés dans ces pays, tels que Wahid Ben Amor, Zouheïr Ben Messoud, Lotfi Ben Frej, Seïf Ghrissi, Mohamed Ali Boughzala, Hafedh Zouabi, Béchir Slimani, Kamel Ben Kacem et Chiheb Dridi qui ont tous rempilé grâce à la bonne qualité des services rendus à leurs clubs respectifs.
Rappelons que nos expatriés ont, là bas, quasiment tout raflé cette année, particulièrement au Qatar et au Bahreïn, la moisson étant, ici et là, abondante. Et c’est tout à l’honneur du handball tunisien qui s’exporte décidément bien.
Mohsen ZRIBI

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