«Avec les nouveaux règlements qui considèrent les joueurs des pays nord-africains comme n’étant pas étrangers, seuls les clubs bien nantis ont pu profiter de la situation. En effet, s’ il y a encore quelques bons joueurs qui acceptent d’ évoluer dans le championnat tunisien, c’est parce qu’ ils trouvent leur compte sur le plan matériel ! La plupart des talents algériens, égyptiens, voire libyens évoluent plutôt en Europe. Nos clubs n’ont pas les moyens de s’ offrir d’excellents éléments susceptibles de leur apporter un plus au niveau du rendement si l’on excepte l‘EST, l’ESS, le CA et à un degré moindre le CSS. A un moment donné, le CAB a fait l’exception en dénichant un certain Ahmed Zouai, le buteur libyen. Blaili et El Houni qui ont intégré l’équipe de l’Espérance ont toujours été décisifs alors que Méziani, qui a joué par intermittence, peut progresser. Il est incontestable qu’ ils ont aidé leurs camarades à remporter des titres. Dans le camp de l’ Etoile, Bounedjeh a fait, il n’ y a pas si longtemps, le bonheur des fans de l’ équipe du Sahel. Quant à Amr Moussa, son apport est jugé globalement moyen avec des hauts et des bas notamment juste avant la fin de son départ».
«Apport incommensurable»
«Aujourd’hui,Karim Lâaribi n’a pas encore retrouvé la forme mais il a été décisif en Coupe arabe. Au CA, on a généralement vu juste dans les recrutements dans les pays voisins. Il suffit de se rappeler Magharia, le défenseur algérien, plus tard, le maître à jouer Djabou ou le latéral droit Belkhiter. Chacun, à sa façon, a donné un plus à l’équipe de Bab Jédid. Mais comme les Clubistes sont interdits de recrutement ces derniers temps, ils n’ont pu bénéficier de joueurs décisifs la saison passée. Les Sfaxiens, eux, se tournent beaucoup vers les championnats africains pour dénicher l’oiseau rare et réussissent souvent dans le rapport qualité-prix. L’Irakien enrôlé l’année passée ne s’est vraiment pas distingué par son rendement. C’est qu’il n’ a pas eu suffisamment de temps de jeu. Toutefois, globalement, les joueurs algériens, libyens, égyptiens ou irakiens venus intégrer le championnat tunisien ont donné le plus recherché. Leur apport est incommensurable».