
«L’idée est bonne. Ça vaut le détour. Mais il faut s’assurer de la valeur du joueur et de ses aptitudes. A mon sens, lors du dernier championnat qui vient de s’achever, seuls les deux joueurs évoluant à l’EST, à savoir l’Algérien Blaïli et le Libyen El Houni, se sont mis en évidence. Par contre, l’autre joueur algérien de l’EST, Méziani, et l’attaquant de l’ESS, Karim Laâribi, n’ont pas tiré leur épingle du jeu.
Qui assume ces choix ? Evidemment, le président du club ne peut être le seul responsable. C’est à la cellule technique de trancher.
Cependant, quand de grands clubs ratent la majorité de leurs recrutements, c’est forcément préoccupant. Prenez l’exemple du CA. Le retour sur investissement n’est pas toujours garanti.
Au cours de ces dernières années, à part Djabou, valeur sûre, et à un degré moindre, Brahim Chenihi, c’est le désert, quoique Belkhiter ait tout de même de la ressource».
«Pas droit à l’erreur»
Donc voilà le topo. L’idée de ne pas considérer les joueurs maghrébins comme étrangers peut porter ses fruits.
Elle permet d’enrichir l’effectif pour réaliser de bons résultats et de jouer les premiers rôles aux échelles nationale, africaine et arabe. Néanmoins, pas droit à l’erreur volet valeur du joueur.
Dans ce contexte, le recrutement doit être effectué par un connaisseur. Il est inadmissible qu’un grand club recrute un buteur qui ne marque que trois buts dont deux penalties au cours d’une saison. Regardez l’équipe de Ben Guerdane .Elle a ciblé et recruté des joueurs maghrébins et étrangers .
Grâce à la vista de sa cellule technique, elle vient de terminer la saison en beauté».
S.K.