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Entreprises : Choisir la voie de la pérennité

Le milieu des affaires est investi massivement par les femmes au cours des dernières années. Elles disposent de leur Chambre syndicale qui organise, de temps à autre, des réunions pour connaître les besoins et les difficultés de leurs entreprises.

Les entreprises tunisiennes passent depuis les dernières années par des difficultés diverses, qui les empêchent de réaliser un chiffre d’affaires conséquent et contribuer à la croissance. Ces difficultés concernent notamment la fiscalité, les complications administratives et douanières, le manque de motivation des ressources humaines et la ralentissement de la demande aussi bien sur le marché local que sur le marché international. De tels problèmes menacent l’existence même de l’entreprise au cours de la prochaine période si des mesures audacieuses ne sont pas prises par les autorités publiques et l’intervention efficace des structures d’appui.
D’ailleurs, plusieurs chefs d’entreprise interrogés ont brossé un tableau plutôt sombre pour les années à venir. Le risque est de voir des entreprises mettre la clé sous le paillasson et licencier des centaines de travailleurs, faute de liquidité dans ces entreprises qui avaient pourtant pignon sur rue, une dizaine d’années plus tôt. A noter que tous les secteurs sont menacés par la récession notamment ceux du textile-habillement, du cuir et chaussures, de l’électronique et de la mécanique et des industries alimentaires.

Réaliser de nouvelles performances
L’objectif de Souk-Attanmia est de sensibiliser les entrepreneurs aux facteurs clés de succès et de croissance pour assurer la pérennité de leur entreprise ainsi que les pièges à éviter pour réussir en affaires. Créer une entreprise est un bon choix mais maintenir cette entité en vie pendant de longues années, c’est encore mieux. On a constaté, en fait, que plusieurs entreprises nouvellement lancées ferment leurs portes après une courte expérience, car le promoteur n’est pas assez introduit dans le milieu des affaires et n’a pas assez d’idées et de connaissances au sujet des produits et services demandés par les consommateurs.
Plusieurs questions demeurent posées par plus d’un chef d’entreprise et méritent des réponses pertinentes. Parmi ces questions : qu’ ‘est-ce qui fait le succès des entreprises ? Quelle politique adopter pour une montée en compétence, en compétitivité et, par conséquent, en performance ? Comment se repositionner face aux difficultés qui menacent la survie d’une entreprise?
Le milieu des affaires est investi massivement par les femmes au cours des dernières années. Elles disposent de leur chambre syndicale qui organise, de temps à autre, des réunions pour connaître les besoins et les difficultés de leurs entreprises. Il s’est avéré que les entreprises dirigées par les femmes connaissent d’autres difficultés, les empêchant de s’imposer sur le marché.

Jeunes compétences
D’où la nécessité de se pencher sérieusement sur ces problèmes rencontrés par les dirigeantes des entreprises en vue de trouver des solutions radicales de nature à relancer les activités de ces entreprises qui font travailler, elles aussi, des milliers de jeunes compétences. Des handicaps freinent l’élan de nos entreprises dont les dirigeants aspirent à réaliser de nouvelles performances et améliorer leurs chiffres d’affaires.
Lancé en juillet 2012, Souk Attanmia est basé sur un concept de partenariat rassemblant des institutions de développement, des secteurs public et privé et de la société civile tunisienne pour lutter contre le chômage en Tunisie. Toutes les structures réunies ont l’opportunité de discuter des problèmes rencontrés par les entreprises en vue de passer à une nouvelle étape de travail en ciblant les marchés les plus prometteurs.
Souk-Attanmia a pour objectif de créer de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs mal desservis en les aidant à créer leurs propres projets. Pour ce faire, le partenariat offre un soutien intégré, qui combine financements (sous forme de dons) et services d’accompagnement afin de leur permettre de faire face aux contraintes financières et au déficit de capacités que rencontrent les entrepreneurs tunisiens. A noter que l’accès au financement constitue un vrai cauchemar pour les entrepreneurs, notamment ceux qui veulent créer une nouvelle entreprise ou faire une extension. C’est que certaines banques se montrent réticentes quand elles sont appelées à financer les projets proposés.

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