D’après les informations en notre possession, Gabès qui compte près de 75 kilomètres de plage ne possède que… 12 sauveteurs. Sousse et Djerba qui sont des pôles touristiques des plus importants sont également en manque de maîtres nageurs sauveteurs et surtout de matériel approprié pour des interventions rapides et efficaces.
D’après les informations en notre possession, Gabès qui compte près de 75 kilomètres de plage, ne possède que… 12 sauveteurs. Sousse et Djerba qui sont des pôles touristiques des plus importants sont également en manque de maîtres nageurs sauveteurs et surtout de matériel approprié pour des interventions rapides et efficaces.
Nous avons déjà abordé ce problème et attiré l’attention des municipalités concernées : elles doivent former et recruter des sauveteurs à plein temps et non pas faire du recrutement saisonnier. Les jeunes qui viennent, considérant la précarité du poste, s’en vont et c’est une perte étant donné que les techniques évoluent : il faudrait recycler, maintenir en condition et surtout retenir ces agents qui peuvent être redéployés dans des tâches annexes (écoles de natation, appoint pour les hôtels à l’effet de former à leur tour des sauveteurs, etc.)
Indépendamment de cet aspect, pour un pays qui possède près de 1.200 km de côtes, la formation de maîtres nageurs sauveteurs est une obligation. Les corps organisés, les scouts, les citoyens sont des cibles à mobiliser, pour limiter les risques de noyade et conforter un secteur important pour un pays comme le nôtre.
Cela fait certainement plaisir d’entendre dire que nous recevrons près de neuf millions de touristes. Nos plages sont-elles prêtes à les accueillir ?
On n’accorde de l’attention qu’à la propreté et aux installations des parasols et des chaises longues. C’est bien, mais personne ne soulève le problème de la sécurité dans l’eau.
Des statistiques en hausse
Les informations portant sur des cas de noyade rappellent, en vain, que ce secteur est négligé. Il est de toutes les façons insuffisant, alors qu’il représente un gisement intéressant d’emplois.
La Protection civile fait son travail, mais on a tendance à tout exiger de ce cadre aussi bien en amont qu’en aval au niveau de la surveillance des plages.
Pourtant, la Protection civile est appelée à intervenir « en soutien » et non pas en sauveteur immédiat. Le temps qu’elle arrive l’on risque de passer de vie à trépas. C’est donc le maître nageur sauveteur qui agit en premier, alors que la tour de surveillance en principe équipée, lance l’alerte pour déclencher les opérations immédiates de secours et d’assistance.
Si nous possédons des maîtres nageurs sauveteurs mal entraînés, en mauvaise condition physique, démunis de moyens de déplacement, sur terre et dans l’eau, on ne pourra jamais faire œuvre utile. C’est pour cela que ces agents ne doivent en aucun cas être des saisonniers ou des volontaires. Ils sont appelés à devenir des spécialistes qui ont le coup d’œil, anticipent, surveillent sur la plage et dans l’eau.
Des principes simples
Pour éviter les accidents, il faudrait être deux : la famille ou le candidat à la baignade et bien sûr le maître nageur sauveteur.
La première recommandation est, d’abord, d’éviter de se baigner dans des endroits déserts, surtout pour ceux qui ne savent pas nager. Et encore, une hydrocution peut intervenir n’importe où !
Ensuite, respecter les recommandations données au moyen du drapeau hissé par les responsables de la Protection civile, qui donne l’état de la mer, des courants marins, des vents dominants, etc. Le plus souvent, on tend à se sentir assez fort pour y contrevenir.
Gare à l’hydrocution !
Au bord de l’eau ou à la piscine, les petits sont plus exposés que leurs aînés, rappellent les pédiatres à l’occasion des vacances d’été qui sont souvent source d’inquiétude pour les parents.
Il n’y a pas que le danger de noyade qui guette en cas de manque de précautions. L’hydrocution est également à prévenir. Elle est le résultat d’un choc thermique. L’été, sur la plage, les vaisseaux sanguins se dilatent sous l’effet de la chaleur. Le cœur bat plus rapidement pour évacuer cette chaleur et refroidir le corps. Quand on entre dans une eau à moins de 18 degrés (adultes) ou 20 degrés (enfants), » le froid réduit d’un coup sec le diamètre des artères, ce qui ralentit la circulation sanguine. Le cœur se met à battre beaucoup moins vite, amoindrissant du même coup l’approvisionnement en oxygène», nous explique un médecin. Troubles de la conscience, étourdissements ou difficultés à respirer peuvent alors arriver alors que l’on est dans l’eau et c’est la catastrophe.
Voilà la raison pour laquelle on doit surveiller les enfants qui bougent trop sur la plage et qui, sans crier gare, plongent dans l’eau.
L’exposition prolongée au soleil en cause
Les principaux responsables de l’hydrocution sont donc l’exposition prolongée au soleil et à la chaleur, notamment entre 12h00 et 16h00. L’entrée dans l’eau doit se faire progressivement en se mouillant l’intégralité du corps..
En été, le soleil atteint son point culminant à 14h00. C’est à ce moment-là que les rayons solaires, verticaux, sont les plus dangereux. Les pédiatres recommandent d’éviter d’exposer un enfant dans les deux heures précédant et suivant le zénith, soit entre 12h00 et 16h00. «Même sous un parasol, un bébé n’est pas correctement protégé, puisque cela n’arrête pas tous les rayons du soleil ».
Eviter la bouée classique
Aucun système de flottaison ne remplace l’attention des parents, la bouée, en effet, demeure la moins sécurisante. La qualité de ces moyens de flottaison bon marché, qui viennent de pays asiatiques, est souvent médiocre.
On risque, en effet, à tout moment une crevaison dans des endroits qu’on ne choisit pas. La taille est également souvent mal adaptée. On recommande plutôt des maillots ou des gilets flotteurs de bonne qualité.
Des précautions
Les parents attendent deux à trois heures après le repas pour baigner leur enfant, par crainte d’hydrocution. Tel que vu plus haut, l’hydrocution n’est pas liée à la digestion et le fait de retenir les enfants sur la plage pendant de longues heures, alors qu’aucune raison scientifique ne justifie cela, est une erreur héritée de la tradition.
Il faut seulement prendre des précautions. « Pendant la digestion, certes, la température du corps augmente légèrement, surtout après un repas abondant. Mais pas assez pour augmenter le risque du choc thermique. Une étude américaine a prouvé que seulement 1% des noyades avaient lieu après un repas.
Lunettes et crème
Les parents pensent rarement protéger les yeux de leurs enfants avec des lunettes de soleil. «Or les yeux des enfants sont très fragiles en raison de la perméabilité du cristallin aux UV.
Dès le plus jeune âge, même par temps couvert, les enfants doivent porter des lunettes de soleil. Il faut veiller à prendre une monture adaptée aux petits», nous confie un pédiatre.
Il ne faut pas oublier la crème solaire de bonne qualité en pensant à en appliquer avant de se rendre au bord de l’eau, et à en remettre après chaque bain, même si la crème est résistante à l’eau.
Babamomes
15 juillet 2019 à 17:23
La Security des enfants, d’ apres l’ usage dans le Pays, est l’ affaire Privee des parents., Qui doivent Surveiler leurs projenitures