ADIEU MON AMI
J’ai appris avec une grande tristesse la disparition de mon ami Béji Caïd Essebsi, Président de la République Tunisienne.
De tout cœur, je suis avec le peuple tunisien qui est en train de pleurer son illustre Président, ce Président que j’ai appris, tout au long des grands rendez-vous mondiaux et continentaux qui nous avaient réunis, à apprécier puis à aimer.
Grâce à cet homme d’Etat d’exception, la Tunisie sert à l’heure actuelle d’exemple en matière de lutte contre l’intolérance et de défenseur des libertés publiques et privées. Avec intelligence, discernement et conviction, il a conforté l’exception tunisienne.
De ce merveilleux Président, je garde l’image d’un homme de raison, profondément humaniste, de très grande culture et soucieux de l’avenir de l’Afrique et de ses enjeux.
Son obsession à défendre l’équité, l’égalité, la justice sociale ainsi que sa volonté de mener son pays à une modernité authentique lui avaient valu la stabilité de son pays et l’amour de son peuple.
Au peuple tunisien frère, à son gouvernement et à sa famille, je présente mes sincères et fraternelles condoléances ainsi que mes sentiments d’affection et de très haute considération.
Inna Lillahi wa inna ilayhi rajioune
Issoufou Mahamadou
Président de la République du Niger
