Hamma Hammami, candidat du parti du Front populaire à l’élection présidentielle, a souligné lors d’un meeting populaire, jeudi, avec les habitants de la délégation de Rejiche, à Mahdia, « la nécessité de redonner la souveraineté au peuple afin de construire une démocratie forte » et appelée à donner sa chance à l’opposition d’accéder au pouvoir et d’appliquer son programme de développement.
« Le peuple tunisien doit être le maître des richesses du pays et ne doit pas être soumis aux convoitises des parties étrangères qui ont mis la main sur le pays et pillé ses ressources, aidées en cela par les corrompus », a relevé Hammami.
Selon lui, le plus grand problème réside dans « l’absence de programmes gouvernementaux visant à développer le pays ». D’après lui, les responsables politiques sont en quête de leurs intérêts personnels et de ceux de leurs partis et cherchent à servir des lobbys étrangers.
Dans le cadre de sa campagne électorale, Hammami a, également, visité le gouvernorat de Monastir où il a affirmé que « la sécurité en Tunisie doit être globale. Elle passe notamment par la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’énergie, environnementale, culturelle, scientifique et technologique ».
Le candidat a souligné l’importance de la mise en place d’un » noyau d’industrialisation militaire et du repositionnement de la Tunisie aux niveaux régional et international, ainsi que de la diversification des relations internationales au service des intérêts nationaux.
Il a, aussi, souligné l’importance de renforcer les relations avec l’Algérie et d’intervenir efficacement afin de résoudre le problème en Libye et de rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie outre la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste.
Lors d’un meeting électoral au centre de la ville de Ksar Hellal, Hamma Hammami a déclaré que la première action qu’il entreprendra, s’il remporte la présidentielle, sera la nationalisation des richesses du pays.
Il s’est dit confiant en ses chances d’atteindre le second tour de l’élection présidentielle, « surtout après cinq années de gouvernance défaillante », a-t-il estimé.