Journées cinématographiques de Carthage 2019 : Tout sur les JCC (Vidéos)

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Durant les 8 jours des JCC, 170 films seront projetés dans 22 salles entre les différentes sections en plus des rencontres professionnelles. Tunis vivra au rythme du 7ème art et rayonnera sur quatre régions avec un programme concocté spécialement pour Jendouba, Mahdia, Bizerte et Gafsa.

Du 26 octobre au 2 novembre, ce seront les Journées cinématographiques de Carthage; la fête du cinéma cette année sera dédiée à la mémoire de son directeur le producteur Néjib Ayed, parti en cours de route après avoir bouclé 80% de la programmation.

C’est ce qui a été décidé lors de la conférence de presse tenue vendredi matin à la salle des jeunes créateurs de la Cité de la culture de Tunis.

Cette édition très spéciale s’est faite dans le même esprit que les éditions précédentes, portée par l’ancrage de l’identité du festival arabe et africaine, ses ouvertures sur le monde et sur les avancées technologiques du secteur.

Durant les 8 jours des JCC, 170 films seront projetés dans 22 salles entre les différentes sections en plus des rencontres professionnelles. Tunis vivra au rythme du 7ème art et rayonnera sur quatre régions avec un programme concocté spécialement pour Jendouba, Mahdia, Bizerte et Gafsa.

Les JCC se déplaceront aussi dans 7 prisons, une tradition instaurée depuis déjà quelques années.

Les JCC 2019 réservent aussi des focus sur les cinémas libanais, chilien, nigérian et japonais ainsi qu’une section spéciale pour le cinéma tunisien avec une dizaine de films entre courts, et longs-métrages de fiction et documentaires.

La section destinée au cinéma de la diaspora met en avant la problématique de l’identité de l’objet filmique avec six films entre documentaires et fictions.

La compétition officielle comprend 13 longs métrages documentaires, 12 longs de fiction, 9 courts documentaires, et 12 courts de fiction.

15 jurés auront à départager les films en compétition pour cette édition : Réalisateurs, producteurs, scénaristes ou critiques, répartis en trois jurys (documentaire, fiction et prix Tahar Cheria pour la première œuvre).

Ils rendront leur palmarès lors de la cérémonie de clôture des JCC 2019.

Le jury de la compétition des films de fiction présidé par Alain Gomis se compose de la comédienne réalisatrice poétesse et romancière libanaise, Yasmine Khlat, de l’acteur algérien Hassan Kachach, du jeune réalisateur, scénariste, monteur et producteur japonais Kōji Fukada, du cinéaste tunisien Mahmoud Ben Mahmoud, de la grande figure du cinéma féministe africain, la  Zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga, ainsi que la scénariste et réalisatrice marocaine Meryem Ben M’Barek.

Pour la compétition officielle des courts et longs métrages documentaire, le jury est composé du scénariste et producteur français Jérôme Gary, la journaliste et critique de cinéma belgo Congolaise Djia Mambu, l’homme de théâtre tunisien Mohammed Medouini,  le cinéaste camerounais Jean-Marie Teno et le cinéaste égyptien Mohammed Siam.

Quant au jury de la Première Œuvre récompensant les œuvres des jeunes cinéastes avec le prix « Tahar Cheria», il se compose du réalisateur palestinien Mohamad Keblawi, l’actrice, dramaturge et productrice tunisienne Anissa Daoud et du scénariste, réalisateur et producteur rwandais Joël Karekezi.

Les films tunisiens qui sont en lice pour cette édition 2019 sont “Le rêve de Noura” de Hind Boujemâa, “Un Fils” de Mehdi Barsaoui et “Guira” de Fadhel Jaziri.

Pour les courts métrages, nous retrouvons « True Story” de Amine Lakhnech, « Charter » de Sabry Bouzid, “Fuite” de Youab Dachraoui et “Mirage” de Faten Jaziri.

Dans la section documentaires « Hanted Past » de Fatma Riahi, « Sur la transversale » de Sami Tlili,  «10 ans et une révolution plus tard» de Wided Zoghlami ; et côté courts métrage “Les gens de la caverne” de Fakhri Ghzel et “All come from dust” de Younes Ben Slimane.

Les JCC ce sont aussi des rencontres professionnelles avec leurs quatre rendez-vous très prisés par les gens du métier avec le networking, Takmil, Carthage pro et leçons de cinéma.

Une soirée spéciale hommage pour Néjib Ayed avec la projection des films les plus marquants de son parcours de producteur, dont notamment «Le royaume des fourmis» de Chawki Mejri qui, lui aussi, vient de nous quitter.

Des séances spéciales aussi sont au programme avec des films inédits et en première mondiale.

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