Une nouvelle chance est donnée à la société tunisienne de s’unir et d’exiger une prise de conscience au plus haut niveau sur la lutte contre les changements climatiques. Une grande mobilisation pour le climat devra avoir lieu à la fin du mois de novembre. Ne ratez pas l’occasion de bouger pour faire changer les mentalités le vendredi 29 novembre 2019 à l’avenue Habib Bourguiba.
Le réchauffement climatique qui menace à la fois le climat et les ressources en eau en Tunisie doit être suivi de près par la société civile tunisienne car il y va de la durabilité de son existence sur la planète Terre. Le monde est en état d’alerte maximale à cause de la crainte de la fonte des glaciers dans les pays scandinaves, de l’augmentation continue de la température à divers endroits du globe terrestre, ceci sans parler des catastrophes naturelles en tout genre liées au climat : tsunamis, cyclones, tornades, etc.
Greta Thunberg, jeune Suédoise de seize ans militante pro-écologie qui se bat pour la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement sur Terre, a défrayé la chronique ces derniers temps. Elle continue d’alimenter la passion autour d’elle pour son combat et son activisme qui se font entendre aux quatre coins du monde. Notamment, jusqu’en Tunisie où les choses commencent à bouger réellement dans ce registre, pays particulièrement touché par ce phénomène climatique menaçant. Le mouvement «grève scolaire pour le climat» initié par Greta Thunberg se propage depuis décembre 2018 dans le monde entier et fait des émules. On parle, désormais, de «l’effet Greta Thunberg», étant donné le suivisme positif que le mouvement occasionne un peu partout dans le monde. En Tunisie, le mouvement citoyen «strike for climate in Tunisia» se démarque considérablement depuis quelques semaines. Une nouvelle manifestation contre le réchauffement du climat se tiendra le 29 novembre 2019 à Tunis.
Sensibiliser sur le réchauffement climatique
C’est une mobilisation initiée par un mouvement de jeunes pour le climat.
Un appel à la justice climatique et à un meilleur avenir est lancé. Une grève du climat se déroulera à la fin du mois de novembre à Tunis. Les organisateurs se mobilisent à travers ce message : «Le mouvement des jeunes pour le climat en Tunisie appelle tous les citoyens à revenir et à réclamer la justice climatique en vue d’assurer un avenir sain aux générations futures» Ce mouvement communique sa position en tant que jeunesse tunisienne consciente de la situation environnementale en Tunisie. Il exige des actions et la mise en œuvre des promesses sur le terrain et n’accepte pas les promesse en l’air». C’est une opportunité unique pour les jeunes hommes et femmes de s’unir pour une vie et un avenir décents. «La journée de grève a pour but d’informer les responsables que nous sommes conscients des dangers du réchauffement climatique pour notre avenir. Nous n’avons pas trouvé d’autre moyen d’améliorer la situation environnementale en Tunisie».
Des chants, des banderoles et des slogans à caractère pacifiste seront déployés pour faire pression sur les gouvernants afin de réagir avant qu’il ne soit trop tard. Il faut résolument changer la donne qui mènerait au désastre si rien n’est fait pour bousculer les choses en Tunisie.
Mobilisation grandissante
Après la première édition qui s’est tenue le matin du vendredi 20 septembre 2019 sur l’avenue Habib Bourguiba, le groupe de citoyens écologiquement responsables remet le couvert pour une édition qui promet d’être encore plus mobilisatrice.
La page facebook qui avait enregistré 1 900 personnes intéressées et 227 participants pour la première édition compte actuellement 979 personnes intéressées ou participantes. La page youthforclimate des réseaux sociaux facebook et instagram appelle à une prise de conscience pour mobiliser le plus de monde sur cette action citoyenne. «Nous voulons une action climatique et pour maintenant». La manifestation qui a eu pour point de départ la statue équestre de Habib Bourguiba avec un sit-in devant le théâtre municipal devrait se reproduire sur le même circuit.
Le mouvement dénonce l’inaction des politiciens qui ne se mettent pas autour d‘une table pour régler les problèmes du réchauffement climatique à l’échelle locale même si les causes sont internationales avec l’émission de gaz à effet de serre par les pays polluants parmi les pays industrialisés et développés qui frappent durement l’Afrique du Nord et donc la Tunisie. Notre pays doit vraisemblablement jouer un rôle de «juge et partie» dans un dossier de la plus extrême importance car les attentes des instances internationales sont grandes là aussi.
