Le ministère des Affaires locales et de l’Environnement n’a pas tardé à mettre un plan d’urgence face aux risques d’intempéries et d’inondations qui auront probablement lieu dans le Grand-Tunis au cours des prochains jours.
Dans le cadre de la mise en place d’un plan de protection environnemental face aux risques de fortes pluies et inondations au cours de la prochaine période, une réunion de travail s’est tenue mardi 5 novembre au siège du ministère des Affaires locales et de l’Environnement. Cette séance tripartite s’est déroulée en présence du ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, des gouverneurs du Grand-Tunis et des représentants des municipalités. Cette réunion a pour but de lutter contre le changement climatique durant la période à venir et d’en limiter les dégâts.
Plusieurs étapes définies
La première étape consiste à identifier et répertorier les zones d’accumulation d’eau exposées aux risques d’inondation, suite à une forte précipitation. Deuxièmement, identifier les différents points d’interventions : entretien des canalisations, enlèvement des ordures qui nuisent à l’écoulement de l’eau. Les pluies torrentielles aggravent la situation générale, ce qui nécessite alors un pompage de l’eau. Dans une troisième étape, il faut prendre les précautions nécessaires pour la préservation des habitats et des infrastructures suite à l’élévation du niveau d’eau. Quatrièmement, il s’agit de définir la liste des équipements nécessaires : sacs, machines lourdes, pompes, et ce, pour faciliter le travail des différentes structures d’intervention à savoir le ministère de l’Equipement, municipalités, agriculteurs, protection civile, Onas.
Cinquièmement, il faut accorder l’importance nécessaire à la question de coopération et de collaboration entre les municipalités pour affronter la perturbation des changements climatiques et garantir l’efficacité et la rapidité des interventions. Une salle d’opérations restreintes entre les gouvernorats du Grand-Tunis doit être prête pour garantir l’optimisation des interventions. Il est prévu, de même, d’organiser les interventions au siège du gouvernorat de l’Ariana. Enfin, il a été recommandé de mettre en place une stratégie de communication à moyen terme pour encadrer les citoyens et garantir leur participation en vue de limiter les dangers des inondations et ses dégâts.