A l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) en Tunisie, en collaboration avec le ministère de l’Education et la Société tunisienne de l’électricité et de gaz (Steg), ont organisé une visite éducative à l’attention des élèves de l’école primaire de Radès à la centrale thermique de Radès A et la centrale électrique à cycle combiné de Radès C. Ladite visite a constitué une occasion propice pour renforcer les connaissances des 27 élèves de la sixième année de l’école primaire de la cité Mohamed-Ali de Radès dans le domaine des énergies renouvelables.
L’objectif est, en effet, d’informer les écoliers sur les différentes composantes d’une centrale électrique en observant les différentes étapes de production de l’électricité.
Cette visite a été animée par des ingénieurs de la Steg. Ali Chouikhi, ingénieur en maintenance électrique et chef du central Radès C, explique que la Steg de Radès est située à 13 km de la capitale sur un site de 27 hectares.
Ce centre de production d’électricité de Radès se compose de deux centrales thermiques à vapeur réalisées en deux étapes. La centrale thermique de Radès A a été mise en service en 1985. Grâce à sa bonne maintenance, cette centrale est toujours opérationnelle depuis sa construction.
Quant à l’étape B, elle a été mise en service en 1998. La centrale électrique à cycle combiné de Radès C, qui est en cours de construction, sera très respectueuse de l’environnement et fournira à elle seule 10% des besoins en électricité de la Tunisie. Les deux centrales A et C ont été réalisées par des sociétés japonaises connues pour leur grande expérience dans la construction des centrales électriques.
«Notre centrale est certifiée en management qualité ISO9001 et environnement ISO14001. Son objectif principal est de garantir la continuité de production de l’énergie électrique avec le moindre coût tout en assurant la sécurité du personnel et la protection de l’environnement», a souligné l’ingénieur.
Pour assurer la sécurité du personnel et du matériel, des entretiens et des essais périodiques du matériel de sécurité sont effectués, ainsi que des opérations blanches et des exercices systématiques sur l’utilisation du matériel pour la lutte contre l’incendie», souligne notre ingénieur.
De son côté, Rim Hammeli, 6e année primaire, a révélé que «cette visite a été enrichissante. Ce qu’on a étudié à l’école diffère de la visite sur terrain. Le terrain m’a appris à observer, à analyser, à communiquer et spécialement connaître la culture japonaise».
