D’après les estimations, plus de 95% des eaux usées, dans certains pays en développement, sont rejetées dans l’environnement sans traitement.
L’Office national de l’assainissement (Onas) a réalisé un plan quinquennal pour la période 2016-2020. Ce plan vise à renforcer la capacité de traitement, à améliorer la qualité des eaux traitées et à renforcer le recours aux nouvelles technologies dans le domaine de l’assainissement.
D’après les estimations, plus de 95 % des eaux usées, dans certains pays en développement, sont rejetées dans l’environnement sans traitement. Les conséquences en sont alarmantes. La pollution de l’eau s’aggrave de plus en plus.
Dans son rapport quinquennal (2016-2020), l’Onas inclut plusieurs grands projets dont la réalisation de six stations d’épuration à Mornaguia, Bouarada, Makthar, Sers, Meknassi et Jerissa, avec une capacité hydraulique globale de 18.140 m3/jour. Il prévoit, également, le renforcement du réseau dans ces villes à travers la pose d’environ 143 km de canalisations et la réalisation de 19 stations de pompage. Les réalisations accomplies jusqu’à nos jours consistent en l’achèvement des travaux de pose du réseau à Bouarada, Sers, Mornaguia et Meknassi.
Afin d’offrir un meilleur cadre de vie aux habitants d’El Hissiane (Kalaat El Andalos), un projet de station d’épuration des eaux usées a été programmé dans la région. L’Onas s’est engagé à lancer prochainement les travaux de ce projet d’un coût de 125 millions de dinars.
Ce projet permettra de réduire la pollution des plages de la banlieue nord, à la faveur de l’amélioration de la qualité de l’eau de mer, notamment dans la région de Raoued (gouvernorat de l’Ariana).
