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Les essaims de criquets migrent de la Corne d’Afrique vers le Pakistan 

La nouvelle selon laquelle les autorités chinoises enverraient 100 mille canards au Pakistan pour contrecarrer l’invasion des criquets a été démentie, le 28 février dernier par le journal britannique The Guardian. Pourtant, les médias internationaux ont largement relayé l’information qui a fait sensation sur les réseaux sociaux. L’intox a été diffusée dans un article publié, le 27 février, par un média chinois qui a indiqué l’envoi de 100. 000 canards depuis la province chinoise de Zhejiang pour éradiquer l’infestation que subit les cultures de blé au Pakistan. Selon le journal britannique, un responsable académique de l’Université agronomique de Chine a démenti cette information en affirmant que ces palmipèdes, bien qu’ils représentent une solution plus écologique à l’invasion des essaims de criquets, ne sont pas cependant faits pour les conditions climatiques pakistanaises.

Les autorités pakistanaises et indiennes prévoient depuis une certaine période l’arrivée de nuées de criquets pèlerins qui devaient traverser l’océan Indien, à partir de l’Ethiopie et du nord de la Somalie, pour atteindre l’Inde et le Pakistan. Il se pourrait que la situation se dégrade rapidement, à cause des fortes précipitations tombées au Pakistan et dans l’Ouest de l’Inde où les criquets pèlerins vont trouver des conditions favorables à leur reproduction, jusqu’en octobre. Les zones potentiellement concernées sont situées de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise et dans les régions côtières du Pakistan occidental. Les gouvernements ont commencé à acheminer des ressources et des équipements nécessaires pour la lutte contre cette infestation de grande ampleur. Il est à rappeler que ces derniers mois, les criquets ont frappé neuf pays d’Afrique, à savoir l’Éthiopie, la Somalie, l’Érythrée, la Tanzanie, l’Ouganda, Djibouti, le Kenya, le Soudan et le Soudan du Sud. Au mois de janvier, l’ONU a appelé à une aide internationale.

Etats-Unis: 2,5 milliards de dollars pour lutter contre le coronavirus 

Pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, la Maison Blanche a demandé au Congrès un financement de 2,5 milliards de dollars, mais le parti démocrate réclame une somme supérieure affirmant qu’il faudrait une somme à hauteur de 8,5 milliards de dollars.

Le président américain Donald Trump veut dissiper les inquiétudes du marché. Il a saisi l’occasion pour fustiger la cheffe des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, qui selon ses dires «tente de créer la panique» en demandant une somme si importante «alors qu’il n’y a pas de raison de paniquer». La semaine dernière, il avait dénoncé sur Twitter les grands médias qui «sèment la panique sur les marchés» après la dégringolade, la semaine dernière de la Bourse de Wall Street induite par la propagation du virus. «Je pense que la Bourse va se reprendre, l’économie est très forte», a-t-il assuré. Face au risque de propagation de l’épidémie, les autorités sanitaires américaines ont encouragé les écoles, les entreprises et les gouvernements locaux à prendre des mesures de précaution comme l’annulation d’événements publics. Elles ont exprimé leurs inquiétudes quant à la perturbation de la chaîne d’approvisionnement en médicaments des Etats-Unis, puisque la grande partie des matières premières utilisées pour la fabrication des médicaments privent de la Chine, premier foyer du virus.

«L’économie mondiale en danger», selon l’Ocde

L’Ocde a revu ses prévisions de croissance mondiale à la baisse passant ainsi de 2,9% à 2,4% pour 2020. Dans un rapport publié ce lundi, l’organisation dresse le bilan des conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus sur l’activité mondiale et revoit ses prévisions de croissance pour 2020 à la baisse. L’organisation envisage en effet, deux scénarios. Dans le premier scénario, la propagation du virus culminera, en Chine, au cours du premier trimestre, avant de baisser le trimestre suivant, alors que dans le reste du monde, elle sera relativement contenue. Dans ces conditions, l’Ocde prévoit que la croissance globale devrait diminuer de 0,5 point par rapport aux dernières prévisions datées de novembre 2019. La croissance mondiale atteindrait alors 2,4% au lieu des 2,9% préalablement prévus. Le second scénario, étant encore plus alarmant, présage une contagion en mode domino. Dans ce cas, l’organisation estime que l’effet sur le PIB mondial pourrait engendrer une baisse de 1,5%. Les échanges commerciaux seraient «sensiblement plus faibles». Certains pays et communautés, notamment l’Union européenne, pourraient entrer en récession. Les nations ayant le plus des connexions avec la Chine, comme le Japon, la Corée du Sud, sont les nations qui devraient ressentir le plus le ralentissement économique en 2020. Selon le rapport, l’Ocde suggère aux autorités d’investir dans leurs systèmes de santé. Elle appelle les États à agir rapidement pour enrayer la propagation du virus.

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