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Banque mondiale-BAD : Electrification au profit de 300 millions d’Africains à l’horizon 2030

« Mission 300 » est une initiative du groupe Banque mondiale, en collaboration avec le groupe Banque africaine de développement (BAD). Il s’agit d’un programme pour l’électrification de 300 millions d’Africains d’ici 2030. Cette initiative touchera de nombreux pays africains et réduira significativement le taux de la population du continent n’ayant pas accès à l’électricité.

Il est à signaler que l’Afrique compte près de 600 millions de personnes n’ayant pas accès à l’électricité, soit 83% de la population mondiale. Cette population non électrifiée réside en Afrique, plus particulièrement en Afrique subsaharienne. Du coup, dans cette région du monde, les populations continuent à recourir au bois de chauffage et au charbon de bois, ou à des générateurs coûteux et polluants pour satisfaire leurs besoins énergétiques : cuisiner, s’éclairer, se chauffer, travailler… Ce déficit énergétique est un véritable handicap pour le développement économique du continent. Face à cette situation, de nombreux pays africains investissent grandement dans les secteurs énergétiques.

Dans cette optique, et afin de sauvegarder les forêts et dynamiser les économies, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont, durant les réunions de printemps 2024, lancé ce projet ambitieux de raccorder au moins 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030. La Banque mondiale s’engage à raccorder 250 millions de personnes et la BAD en fera de même pour 50 millions d’autres.

Baptisée « Mission 300 », cette initiative s’appuie sur l’accès à une énergie moderne. Du point de vue géographique, toutes les régions d’Afrique subsaharienne seront concernées par cette initiative. Ainsi, en Afrique de l’Est et Australe, 100 millions de personnes de 20 pays vont bénéficier de ce programme.

Pour réussir cette initiative, « le rôle du secteur privé est primordial pour combler les déficits de financement », souligne la Banque mondiale, expliquant qu’au sein de son Groupe, la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) travaillent ensemble pour offrir de meilleures incitations et garanties aux entreprises opérant dans ce domaine ».

A noter qu’en plus des deux acteurs derrière cette initiative, plusieurs organisations philanthropiques se sont engagées en faveur de la « Mission 300 ». « Des partenaires, telles que la Fondation Rockefeller, l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, et l’initiative « Énergie durable pour tous» des Nations Unies mobilisent des fonds publics et privés pour accroître et compléter les ressources du Groupe de la Banque mondiale et de la BAD », souligne l’institution de Bretton Woods.

FMI : Allègement des taxes imposées…

Le Fonds monétaire international (FMI) envisage d’alléger les surtaxes imposées aux pays qui dépassent les seuils fixés pour le montant ou la durée de remboursement de leurs emprunts. L’institution financière multilatérale applique deux types de surtaxes. Il s’agit des surtaxes basées sur la quote-part quand la somme des crédits accordés à un Etat dépasse 187,5% de la quote-part et des surtaxes basées sur la durée. Ces dernières s’appliquent aux prêts d’un pays dépassant 187,5% de la quote-part, non remboursés après 36 mois ou 51 mois, selon le type de crédit accordé par le FMI. La surtaxe basée sur le temps s’ajoute ainsi à la surtaxe basée sur la quote-part quand un pays dépasse le seuil d’emprunt au FMI pendant plus de 3 ans, ou pendant plus de 4 ans et 3 mois.

Le nombre de pays qui paient des surtaxes au FMI est passé de 10 en 2020 à 22 en 2023. L’Egypte, l’Angola, le Gabon, la Tunisie et les Seychelles figuraient parmi ces pays.

Il est à signaler que ce système alourdit ainsi le fardeau des paiements de la dette. Au lieu de soutenir leurs populations en finançant les services sociaux, ces pays coupent dans leurs dépenses et remboursent toujours plus d’intérêts et de pénalités.

Ainsi, le conseil d’administration du FMI s’est réuni récemment pour examiner trois modifications potentielles de ce système connu également sous le nom de « surcharges ».

La première option d’allègement des frais supplémentaires aux pays qui empruntent « trop » au FMI consiste à relever le seuil à partir duquel les surtaxes sont imposées aux emprunteurs. La deuxième option concerne la réduction du montant des surtaxes et la troisième porte sur l’abaissement du taux d’intérêt appliqué par le Fonds sur les prêts.

Les discussions relatives à ces modifications, qui pourraient être mises en œuvre conjointement ou séparément, interviennent à quelques semaines des réunions d’automne du FMI et de la Banque mondiale qui se tiendront en octobre prochain.

A Genève : Le premier Forum transfrontalier de l’économie ​durable

Le 8 octobre 2024 se déroulera, à Genève, le premier Forum transfrontalier de l’économie ​durable, sociale et solidaire du Grand Genève sur le thème « Faire de la transition écologique la colonne vertébrale de la coopération transfrontalière ». Le Forum est organisé par le Pôle métropolitain du Genevois Français, Innovales.

Ces faîtières économiques partagent la même volonté de répondre, ensemble, aux objectifs portés par la Charte du Grand Genève en Transition, au travers d’une coopération renforcée des entreprises et des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Parce qu’elles sont construites sur des modèles économiques sobres, solidaires et démocratiques, ces structures répondent parfaitement aux défis systémiques de la transition écologique et sociale du Grand Genève, à savoir : favoriser la bonne santé de tous les habitants du territoire, entretenir les conditions d’épanouissement de toute la population, assurer les conditions d’équité et d’inclusion de tous.

Forum de l’économie légère : Pour la promotion d’un tout nouveau concept

Le premier Forum de l’économie légère se tiendra le 3 octobre 2024 à l’hôtel de Ville de Paris. Cet événement, qui durera une journée entière de 9h00 à 18h00, vise à explorer et promouvoir ce nouveau concept, considéré comme un modèle économique adapté aux défis du XXIe siècle. Organisé par « We Demain », ce forum s’annonce comme une plateforme cruciale pour les décideurs, entrepreneurs et, plus largement, toute personne désireuse de repenser les modèles actuels.

L’économie légère, qui met l’accent sur la durabilité, l’efficacité des ressources et l’innovation, sera au cœur des discussions en compagnie de personnalités engagées et inspirantes. Les participants auront l’opportunité d’échanger des idées, de partager des expériences et d’explorer des solutions concrètes pour une transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement et socialement responsable.

Economie marocaine en 2024 : La Berd prévoit une croissance de 2,9 %

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie marocaine en 2024. Le taux ne dépassera pas 2,9 %. Cet abaissement revient aux conditions climatiques défavorables qui continuent d’affecter le secteur agricole. Selon la même source, le secteur agricole est en difficulté, le rebond anticipé de l’industrie manufacturière et du tourisme pourrait jouer un rôle crucial dans la dynamique économique du Maroc. Ces secteurs, en plein essor grâce à l’augmentation des exportations et de la demande intérieure, représentent un moteur vital pour compenser les pertes agricoles. En effet, les exportations de véhicules et d’équipements électriques ont enregistré une croissance significative, renforçant ainsi la position du Maroc sur le marché international.

Parallèlement, la situation de l’inflation semble se stabiliser. Selon le rapport, le taux d’inflation a chuté à 1,3 % en juillet 2024, principalement en raison de la baisse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. Cette tendance est rassurante pour les consommateurs marocains, qui ont souffert de l’augmentation des coûts ces dernières années. La Berd note également que les mesures d’assainissement budgétaire prises par le gouvernement, incluant la réduction des dépenses et l’augmentation des impôts, portent leurs fruits, comme en témoigne la réduction du déficit à 4,3 % du PIB.

D’après la Berd, l’économie marocaine demeure vulnérable à la volatilité des prix de l’énergie, puisque pays importe environ 90 % de ses besoins énergétiques, toute perturbation sur le marché mondial pourrait avoir des répercussions directes sur la croissance économique. La dépendance énergétique représente donc un risque constant, surtout en période d’instabilité géopolitique.

Au niveau international, la Berd a également observé des prévisions de croissance ajustées pour la région méditerranéenne sud et est, qui devraient se stabiliser à 2,8 % d’ici fin 2024. Cette légère baisse par rapport aux estimations précédentes de 3,4 % témoigne des effets des conflits au Moyen-Orient et des défis économiques globaux qui influencent le climat des affaires. Dans ce contexte, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a revu ses propres prévisions de croissance à la baisse, anticipant un ralentissement à 2,8 % pour 2024.

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