« La moyenne des précipitations enregistrées au mois de janvier, ne représente que 20 % de celle des années précédentes, alors que celle de février se limite à 4 %, soit la moyenne la plus basse, jamais enregistrée en Tunisie. D’habitude, ces deux mois coïncident avec la période de pic des pluies », a déclaré Abdallah Rabhi, expert en eau et ancien secrétaire d’État, chargé des Ressources hydrauliques.
Toutefois, il s’est montré rassurant quant au taux de remplissage des barrages, qui s’élève à la date d’aujourd’hui, 9 mars 2020, à 65 %, ce qui représente environ 1 422 millions m3, contre une moyenne annuelle, pour les trois dernières années, de 1 168 millions m3.
Rabhi a tenu à souligner que près des deux tiers (2/3) de cette quantité, proviennent du stock de l’année précédente, ajoutant que les apports pluviaux collectés dans nos barrages, pour l’actuelle saison (à partir de début septembre 2019, jusqu’au 9 mars 2020), se limitent à 496 millions m3.
Les années écoulées, les apports pluviaux se situaient, à cette même date, au niveau de 1214 millions m3.
Pour ce qui est du début du mois de mars, « nous n’avons enregistré des chutes de pluie que dans les deux régions du Nord-Ouest (57 % de la moyenne du mois de mars) et du Nord-Est (48 %), ce qui est rassurant, en quelque sorte, dans la mesure où plusieurs cultures seront sauvées ».
Rabhi a souligné que de nouvelles précipitations sont attendues dans les jours à venir, ce qui permettra de sauver cette saison et de renforcer nos ressources en eau.
(Image par Anrita1705 de Pixabay )