Les nouvelles mesures draconiennes prises par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus ont eu un effet positif sur les familles, notamment sur le plan relationnel.
La fermeture des cafés et des restos a poussé les familles à retrouver le charme des balades. Le soleil brillait de mille éclats en ce dimanche tout le long de la côte de la ville de Carthage.
En couple ou en famille, ils étaient plus nombreux que d’habitude à venir admirer le charme de la mer, à proximité du port punique de Carthage qui offre à lui seul une vue envoûtante.
Loin des informations et des fake news ayant trait à l’évolution de la situation dans différentes régions du pays, plusieurs familles ont choisi, en ce dimanche ensoleillé, de faire fi de la morosité ambiante que le covid-19 a installée dans tous les foyers.
«Ça va passer», lance calmement un quinquagénaire, bien allongé, sur une chaise longue à côté de sa femme et ses enfants, en face du lac enveloppant tendrement le sanctuaire de Lella Salha à Carthage Byrsa.
A quelques mètres, plusieurs autres familles se sont regroupées face à la mer d’un bleu séduisant.
«Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices, suspendez votre cours. Laissez-nous savourer les rapides délices, des plus beaux de nos jours !», semblent se dire les couples d’amoureux, devant la beauté du paysage et la félicité de l’instant.
Comme le grand poète Lamartine, ils ont peur de cet amour éphémère et ne se soucient guère de la propagation du coronavirus.
La vie suit son cours normal. A Carthage comme à La Goulette ou à La Marsa, villes de la banlieue nord, ce fut la ruée sur la plage en ce dimanche ensoleillé.
L’espoir est toujours permis. Ça va passer inéluctablement.