Le ministère de la Santé dispose de tous les moyens nécessaires et est pleinement disposé à augmenter la capacité d’accueil des hôpitaux et des centres d’hébergement qui ont été transformés en hôpitaux alternatifs, pour accueillir les personnes contaminées par le nouveau coronavirus, et ce, en situation de pic de la pandémie, a annoncé dimanche, à Sfax, le ministre de la santé, Abdellatif Mekki.
Intervenant, dans une déclaration aux médias, en marge de sa participation, à Sfax, à une séance de travail avec des cadres médicaux et paramédicaux, ainsi que des représentants de l’Union régionale du travail, Mekki a appelé les personnes contaminées qui n’ont pas respecté le confinement sanitaire, à rejoindre les hôpitaux et les centres d’hébergement pour recevoir le traitement nécessaire et faire l’objet d’un suivi médical, ce qui est en mesure de réduire la propagation du Covid-19.
En ce qui concerne le laboratoire des analyses microbiologiques de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax, qui commencera à effectuer, à partir de demain lundi, des analyses de dépistage du nouveau virus Corona (avec une moyenne de 30 analyses par jour), le ministre a fait savoir que ce laboratoire sera renforcé par des équipements supplémentaires, ce qui permettra d’augmenter le nombre d’analyses effectuées, et ce, en attendant l’ouverture de laboratoires similaires dans le sud et l’intérieur du pays.
Dans le même contexte, Mekki a recommandé à tous les citoyens « de mettre des bavettes médicales, après cette période de confinement général, jusqu’à ce qu’on soit assuré que la pandémie a été éradiquée ». Et d’expliquer que « le dé confinement sera effectué progressivement, tout en prenant les précautions nécessaires, notamment le port des bavettes médicales qui devront faire partie de nos traditions et comportements quotidiens, car ils contribuent à éviter 90 % des contaminations par le Covid-19 ». D’un autre côté, il a souligné l’impératif de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées, afin de promouvoir le secteur de la santé publique, qui se présente comme l’un des piliers de la sécurité nationale.