Accueil Sport Ils cassent les clichés: l’heure des vrais pros !

Ils cassent les clichés: l’heure des vrais pros !


Plusieurs stéréotypes reviennent avec insistance quand on aborde le quotidien de nos sportifs de haut niveau. Qu’ils soient adulés ou mal-aimés, la majorité souffrent de l’image qu’ils peuvent renvoyer à certains. Seulement, parfois, l’image ne colle pas toujours à la réalité. Et derrière ces biceps, se cache un grand cœur.


La philanthropie naît souvent du même modèle, celui d’une personne fortunée qui ne se limite plus à couvrir ses propres besoins et ceux de sa famille, mais qui s’engage par ses dons dans une sorte de citoyenneté active. La finalité est toujours la même, aider les plus vulnérables et lutter contre l’insécurité alimentaire surtout. Ces humanistes-altruistes construisent donc à terme un futur plus respectueux des droits humains fondamentaux, celui qui aide les plus nécessiteux à contrôler leur propre destin. L’argent est donc forcément le nerf de la guerre. Et par le biais d’un solide patrimoine constitué par une accumulation de richesse dans le temps, certains bienfaiteurs nés sous une bonne étoile, se sont récemment engagés sans hésitation face à la crise sanitaire. Là, dans ce cas d’espèce précis, les donateurs, qui nous intéressent, ne sont pas seulement les mécènes «historiques» dont le patrimoine s’est élevé au cours du cycle de la vie,mais des jeunes sportifs de haut niveau qui disposent d’un «bas de laine» conséquent ou d’un «excédent de trésorerie» qu’ils veulent remettre aux plus nécessiteux. Noble geste et louable attention car en ces temps difficiles, c’est le revenu qui fait la différence.

Ons Jabeur, un modèle d’engagement caritatif

La dynamique est donc en marche, et actuellement, chapitre footballeurs internationaux tunisiens, les dons s’élèvent à plus de 700.000 dinars. Les donations au profit du Fond 1818 pour la lutte contre la pandémie du Covid-19 proviennent de 37 joueurs du Team Tunisie, dont certains ont préféré garder l’anonymat. Sur ce, c’est peut-être ironique, mais pour ces généreux virtuoses, le baromètre social et le déterminant du statut social même n’évoluent pas forcément avec l’âge, car l’apogée atteint par ces idoles se situe entre 20 et 30 ans. Qui a dit que la fortune s’accroît avec le temps ? Du point de vu temporel, les «pros» et autres sportifs de haut niveau ne suivent absolument pas le même schéma que les autres citoyens. A titre d’exemple, la jeune Ons Jabeur, l’une des révélations du circuit WTA de cette saison, est généreuse donatrice au profit du Fond 18-18.  Par son geste à son échelle, notre tenniswoman se positionne comme leader en dehors du court, un modèle d’engagement caritatif.

Footballeurs au grand cœur

Plusieurs clichés et stéréotypes reviennent avec insistance quand on aborde le quotidien de nos footballeurs professionnels. Qu’ils soient adulés ou mal-aimés, la majorité souffrent de l’image qu’ils peuvent renvoyer à certains. L’image de quelqu’un d’individualiste ! Seulement, parfois, l’image ne colle pas toujours à la réalité. Et derrière ces biceps, se cache un grand cœur. Ces derniers jours, le pactole réuni au profit du Fond 1818 en dit long sur l’état d’esprit de nos pros. Plus qu’un beau geste, c’est encore plus efficace qu’un coup franc flottant ! Raillés pour les sommes importantes qu’ils perçoivent, nos footballeurs internationaux savent aussi se montrer charitables en sortant le chéquier et en prenant en charge des familles entières dans le besoin. Maintenant, la question n’est pas de savoir pourquoi les sportifs-donateurs de ces derniers jours sont si généreux, mais plutôt pourquoi les autres ne le sont pas encore !

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