
En dépit des soucis financiers, le CA garde espoir et adopte même «la positive attitude».
Le football tunisien est donc à l’arrêt et nos pros doivent forcément s’adapter à la situation pour ne pas se relâcher et garder la forme. Le remède est ainsi le même pour tout le monde, à savoir le cyber-entraînement qui permet d’entretenir les organismes. Au CA, à titre d’exemple, le plateau technique a opté pour le télétravail entrecoupé d’un repos dit actif. En ce sens, le préparateur physique, en parfaite collaboration avec Laassaâd Dridi, tient quotidiennement des séances d’une heure et demie. Ce qui permet au groupe de rester mobilisé et de garder la flamme. Les footballeurs ne sont pas des cas spéciaux, et doivent suivre les recommandations des clubs, qui suivent celles des autorités, comme tout le monde d’ailleurs en Tunisie. Pour revenir aux joueurs, il faut forcément combler cette mini-trêve et même la mettre à profit afin de ne pas se retrouver en surpoids ou en décalage de forme lors du retour aux «affaires», quels que soient le calendrier et l’agenda arrêté par la FTF. Ne brûlons pas les étapes cependant, le déconfinement n’est pas encore pour demain. Pour le moment, on ne sait pas combien de temps cela va durer et surtout si les mesures vont être encore plus dures. Les joueurs vont devoir donc prendre leur mal en patience, comme tout le monde, et, surtout, continuer à travailler loin des terrains.
Abdessalam Younsi versatile !
Le président du Club Africain ne serait plus démissionnaire, selon certaines indiscrétions de son entourage. Il semble que Abdessalam Younsi ne soit plus partant en début d’été. Il aurait même confié en petit comité que son départ n’était plus d’actualité.
De nouveau sous pression
Si un court répit a été accordé au CA par la Fifa en ce qui concerne le litige relatif au Congolais Fabrice Ondama, d’autres dossiers en instance devront être traités par les Clubistes. A l’avenir, le CA devra ainsi clore le dossier Opoku (paiement de 1,5 million d’euros), le litige avec l’Olympique de Marseille avec un paiement de l’ordre de 1.115 million d’euros (transfert de Saber Khelifa), le licenciement de Marco Simone et de ses adjoints (paiement de 915.000 euros), ainsi que l’ardoise à payer au fisc (3,2 millions de dinars) et la dette de la FTF (3 millions de dinars). Il va sans dire que la rentrée ne s’annonce pas de tout repos pour un CA qui va fêter en octobre ses 100 ans d’existence. A cœur vaillant toutefois, l’impossible n’est pas clubiste comme l’ont démontré et prouvé les fans en milieu de saison.