Le taux de mortalité à cause du coronavirus est plus élevé dans les régions où il y a une grande pollution de l’air, notamment de particules fines, ont constaté des chercheurs de l’université américaine d’Harvard.
Dans une étude publiée, le 7 avril 2020 (https://projects.iq.harvard.edu/covid-pm), ils ont montré qu’une petite augmentation dans l’exposition à long terme aux particules fines (PM) 2.5 (les plus petites) provoque une forte hausse du taux de mortalité du Covid-19.
Les chercheurs estiment que Manhattan, par exemple, aurait pu éviter 248 décès liés au virus si le territoire avait réduit sa pollution aux PM 2.5 d’un microgramme par mètre cube (un taux peu élevé).
Une augmentation de seulement 1g / m3 de PM2,5 est associée à une augmentation de 15 % du taux de mortalité COVID-19, a encore montré l’étude.
Ses résultats soulignent l’importance de continuer à appliquer les réglementations existantes sur la pollution atmosphérique pour protéger la santé humaine pendant et après la crise du COVID-19.
Pour l’OMS (Organisation mondiale pour la Santé), la réduction de la pollution atmosphérique moyenne dans une ville peut entraîner des réductions substantielles à long terme de la mortalité.
Le fait de parvenir à des niveaux plus bas de pollution de l’air aurait également pour effets de réduire les maladies respiratoires et cardio-vasculaires et d’augmenter l’espérance de vie des populations locales, estime l’organisation onusienne.