L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a proposé au gouvernement de mettre en place une Agence de la fonction publique.
Cette institution devrait se charger du régime de pension, des avantages sociaux, des relations de travail et de la rémunération.
Elle permettra de développer et de perfectionner le leadership, la classification, les langues officielles, la gestion des talents, la diversité et l’équité en matière d’emploi, le renouvellement de la fonction publique et les valeurs et éthique, explique l’IACE, dans une récente analyse intitulée » Gérer la crise et préparer la relance « .
L’agence pourrait servir de plateforme de redéploiement des agents publics avec la préservation de leurs avantages sociaux.
Elle pourrait aussi mettre le sureffectif en chômage technique avec le paiement de 70 % du salaire net.
« La promulgation d’une retraite anticipée exceptionnelle pour les fonctionnaires de 58 ans et plus aggravera le déficit des caisses mais permettra à l’état d’épargner le différentiel entre salaires et pensions », lit-on, dans le document de l’Institut.
Pour l’IACE, la période de confinement pourrait durer plus de 18 mois.
Pour préparer la relance après les mesures de restrictions décrétées par l’État dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’IACE, propose, entre autres mesures, d’entamer les grandes réformes de la fonction publique, de la caisse de compensation et des entreprises publiques qui s’avèrent plus qu’essentielles, en vue de réduire les besoins de financement.
Il estime, en ce qui concerne la fiscalité, qu’une révision de l’IRPP (Impôt sur les revenus des personnes physiques) est essentielle, bien qu’elle puisse paraître inappropriée.
Il suggère également une amnistie fiscale, comme alternative « exceptionnelle, unique et non répétitive « , pour ne pas encourager les contribuables à « ne pas payer leurs impôts, à ne pas signaler ou corriger une infraction immédiatement ».
« L’amnistie doit être totale, soit une amnistie de change et aussi fiscale et de toutes autres contraventions à la réglementation en cours. Ainsi, les montants en dinars seront déposés dans des comptes (CEI), Compte Épargne Investissement avec la déduction d’une taxe de 15 % », lit-on dans le document de l’IACE.
Les montants en devises seront déposés dans des comptes devises avec déduction de 5 %. Ou bien les autres déclarants peuvent faire des déclarations complémentaires sans pénalités de retard.