« La baisse du nombre des cas de contamination constitue un signe positif qui atteste de notre capacité à endiguer le coronavirus dans la mesure où la courbe des infections enregistre une quasi-stabilité », a déclaré, samedi, Taher Gargueh, membre de la commission permanente de lutte contre le Coronavirus.
Dans une déclaration à la TAP, Guargueh a indiqué que « la situation épidémiologique exige davantage de vigilance ainsi qu’un suivi de la situation des sujets contaminés afin de prévenir la transmission du virus », estimant que « tout laxisme au niveau de l’application des mesures, conduirait à la propagation du virus ».
Il a dans ce contexte noté que le degré d’application par les citoyens des consignes sanitaires demeure relatif, et n’a pas atteint la pleine adhésion, relevant la nécessité d’appliquer la loi sur les contrevenants.
Guergueh a considéré que la courbe des contaminations en Tunisie connaît « une quasi-stabilité et nécessite de travailler davantage à renverser la propension, pour pouvoir contrôler la situation épidémiologique ».
Il a par ailleurs affirmé que la création d’hôpitaux de campagne, intervient dans le cadre de la stratégie du ministère de la santé pour faire face à une éventuelle propagation du virus à une plus grande échelle, précisant qu’il s’agit à l’heure actuelle de rassurer les citoyens tout en les invitant à davantage de prudence.
Guergueh a dans ce sens signalé que les deux prochaines semaines seraient décisives pour contrôler la courbe épidémiologique, notant que le maintien de la tendance actuelle, ou sa revue à la baisse, serait synonyme d’une certaine maîtrise de la situation.
