Accueil A la une Saccage de véhicules  au centre hospitalier de Ben Arous: Un autre crime odieux   

Saccage de véhicules  au centre hospitalier de Ben Arous: Un autre crime odieux   

Face aux personnes d’une nature intrinsèquement criminelle, comme c’est le cas pour cette bête immonde  qui a séquestré  et violé récemment une jeune fille d’une trentaine d’années, c’est par le durcissement des peines qu’il faut riposter.

L’instauration du couvre-feu, le confinement sanitaire obligatoire et  le resserrement des  mesures sécuritaires dans le pays ont, comme l’avait affirmé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, contribué à une baisse considérable du taux de criminalité durant le mois de mars dernier. Cela n’a pas pour autant empêché des repris de justice de persévérer dans leurs crimes les plus vils, comme en témoignent le saccage et le pillage des voitures du personnel soignant qui était de garde au centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, dimanche à l’aube. 

Les photos des voitures saccagées et pillées relayées sur les réseaux sociaux et les témoignages à chaud de victimes ont fait oublier à certains les efforts des unités sécuritaires qui sont mobilisées sur tous les fronts et sans répit  dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime. Ceci sans omettre que les unités sécuritaires sont appelées à faire respecter le confinement sanitaire obligatoire en dehors de la période du couvre-feu. Il suffit d’une faille, mais aussi d’un parking non sécurisé, pour constater les dégâts. 

Selon l’un des fonctionnaires relevant du centre  en question, ce n’est pas la première fois que les voitures se trouvant dans ce parking font l’objet de vol et d’actes de vandalisme. Ce parking présente plusieurs failles sécuritaires de taille comme  cette brèche située au niveau de la clôture de protection. D’après le syndicat régional des forces de sécurité intérieure à Ben Arous, trois gardiens relevant du même centre ont été très vite appréhendés et arrêtés dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte à cet effet. Ces éléments sont connus pour leurs antécédents judiciaires, ajoute la même source. Ainsi est-on en droit de soulever une question pertinente relative au recrutement par les sociétés de gardiennage et de sécurité d’agents au casier judiciaire bien étoffé.

Suite à cet incident, la fédération générale de la santé relevant de l’Ugtt a, rappelons-le, contacté les ministres de l’Intérieur et de la Santé, ainsi que le gouverneur de Ben Arous, et les a appelés à prendre les mesures  susceptibles d’assurer la protection des hôpitaux dans ces conditions exceptionnelles.

A l’aube de dimanche dernier, plus d’une vingtaine de véhicules appartenant au personnel de garde du centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous ont été saccagés et vandalisés. On ne peut tomber plus bas, mais face aux personnes d’une nature intrinsèquement criminelle, comme c’est le cas pour cette bête immonde   qui a séquestré  et violé une jeune fille, Sameh, c’est par le durcissement des peines qu’il faut riposter.

Dans sa récente déclaration à la TAP, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a souligné que « la lutte contre le crime reste une priorité pour toutes les unités sécuritaires ».

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