Le mouvement « La Tunisie en avant » a estimé que la nomination de conseillers à la présidence de la République, à la présidence du gouvernement et à l’Assemblée des représentants du peuple avec grade et avantages de ministres et secrétaires d’État, procède d’une politique de quotas partisans.
« C’est aussi le résultat d’un accord conclu entre le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh et le mouvement Ennahdha, durant les concertations sur la formation du gouvernement », ajoute le parti dans une déclaration rendue publique ce lundi.
Selon le mouvement, « les promesses de former un cabinet ministériel restreint pour comprimer les dépenses sont autant de mensonges devenus la règle dans l’action des gouvernements qui se sont succédé depuis 2011 », ajoutant que ces nominations ne sont pas faites sur la base de la compétence.
« Ces nominations n’ont pas été à l’abri de l’influence du mouvement Ennahdha qui contrôle la prise de décision et s’emploie par tous les moyens à s’emparer des rouages de l’administration en adoptant la même politique que celle sous la Troika au sein de laquelle le chef du gouvernement était membre », estime le parti.
À ce propos, le mouvement « La Tunisie en avant » a affirmé son refus à la politique de quotas partisans et à « la logique du butin », étant donné que les dernières nominations vont à l’encontre du principe de la transparence et de la lutte contre la corruption.
Des informations ont été relayées selon lesquelles Elyes Fakhfakh aurait désigné deux dirigeants d’Ennahdha Imed Hammami et Oussama Ben Salem au grade de conseillers à la présidence du gouvernement.