
Se donner les moyens de ses ambitions, tel est l’objectif des Aghlabides.
Après les contestations des joueurs et des pourparlers avec les dirigeants, les Aghlabides ont repris les entraînements sous la houlette du coach Noureddine Nebli à l’annexe du stade Hamda-Laâouani. Une première phase a ainsi été centrée sur le côté physique pour bien aborder la reprise de la compétition officielle face à l’ESS. Les entraînements se déroulent avec le respect des consignes de la distanciation sociale. Malgré l’absence de Alaa Dahnous et de Lamjed Ameur pour des raisons familiales, et l’absence non justifiée de l’attaquant Hosni, le staff technique semble satisfait de la discipline du groupe en vue d’une reprise qui s’annonce dure, vu le classement alarmant de la Chabiba. Et au président du club Mohamed Memni de souligner : «Nous avons cerné la situation de nos joueurs et nous avons promis de verser une partie des arriérés prochainement. La situation financière est difficile pour la plupart des équipes de L1. Nous devons gérer la prochaine phase vu la situation administrative de plusieurs joueurs qui seront libres. Il est également important de rappeler que cette préparation sera spécifique vu la courte période qui sépare la fin de la saison en cours et le début de la prochaine saison. Nous espérons tirer notre épingle du jeu et assurer le maintien avant de nous projeter».
Tests au menu
Le staff technique a besoin de mettre ses protégés à l’épreuve pour juger leur degré d’assimilation des choix techniques et pour donner l’occasion aux jeunes talents de s’intégrer dans le groupe. Des rencontres amicales sont au menu dès l’entame de la seconde phase de la préparation, soit face à l’ASS et contre le CSS, en attendant la confirmation d’autres rencontres.
Avertissement de la Fifa
Pour des raisons matérielles, les Aghlabides espèrent revoir l’engagement de certains joueurs. Le pivot David a été licencié, et probablement l’attaquant Ahmed Hosni sera sur la liste des partants. Il est à rappeler que la JSK a reçu un avertissement de la part de la Fifa concernant Munduga et Benjamin. Les dirigeants doivent se serrer les coudes pour arrêter l’hémorragie et résorber un déficit qui avoisine les deux milliards.
Mohamed Sahbi CHAFRA