Le ministère de la santé veille sur l’actualisation permanente de la classification des pays du monde selon l’état de lieu concernant la propagation du coronavirus et le niveau de risque épidémique, a indiqué jeudi le directeur général de la santé et membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, Taher Gargueh.
Il a précisé dans une déclaration à la TAP que la classification est effectuée selon des normes et des indices de présence et de propagation du virus ainsi que des rapports élaborés par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et des instances scientifiques internationales.
L’état de lieu permet de décider un nouveau classement du pays et un passage du pays de la zone rouge vers celle du vert pour annoncer une baisse du danger de propagation du virus dans le pays concerné.
L’état de lieu ne change pas en un jour ou deux, a notamment expliqué le responsable mais, a-t-il rappelé, un suivi permanent permet de diagnostiquer les changements survenus et l’évolution de la situation épidémique.
Le directeur général de la santé a souligné par la même occasion l’impératif de respecter les normes d’hygiène et les mesures prises afin de limiter la propagation du coronavirus.
Le ministère de la Santé a publié, mercredi soir, une actualisation des listes des pays en zones de couleurs distinctes (Vertes et oranges), une répartition effectuée par l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes sur la base du niveau de risque épidémique selon des critères et indicateurs scientifiques approuvés sur le plan international.
Les deux listes distinctes ont connu certaines actualisations, dont notamment le passage de la France et de la Belgique en zone verte après qu’elles ont été classées respectivement dans la zone orange et la zone rouge dans la liste publiée par le ministère de la Santé à la date du 25 juin courant.