NOUVEL HOPITAL MILITAIRE A SFAX
Il n’existait, à ce jour, qu’un seul hôpital militaire pour toute la Tunisie, et on peut comprendre qu’il fasse l’objet d’incessantes pressions, peinant à répondre à la demande, et réussissant néanmoins à représenter le fleuron de la médecine dans notre pays. On croit savoir qu’à l’initiative du président de la République, Monsieur Kaïs Saïed, le nouvel hôpital récemment construit à Sfax serait mis à la disposition de la direction de la santé militaire. Celle-ci serait chargée de l’équiper et de l’exploiter. Ce qui permettrait de couvrir les besoins du Sud. Le bâtiment existant d’ores et déjà, et l’efficacité de l’institution militaire bien connue, on est en droit de supposer que le futur hôpital ouvrira bientôt ses portes. Et l’on chuchote déjà que l’on pense à un troisième…
ART ET GASTRONOMIE DANS UN LIEU SANS NOM
C’est délibérément que Sabri ben Mlouka, l’un des plus talentueux et des plus discrets de nos photographes, a choisi de ne pas donner de nom à son «lieu». Un lieu qui serait d’ailleurs difficile à nommer, tant sa fonction est multiple : atelier d’artiste, espace d’exposition, c’est également un lieu de rencontre. Sabri et sa complice Malek Labidi y orchestrent des performances artistiques et gastronomiques étonnantes. L’artiste y dévoilait, l’autre soir, ses dernières œuvres, superbes au demeurant, au rythme d’un story-telling que chef Malek ponctuait d’une déclinaison sensorielle de saveurs inédites.
A une assemblée de collectionneurs, mécènes, social entrepreneurs, elle demandait de fermer les yeux pour déguster, dans la paume de leur main, une entrée dont on devait deviner la composition. Et après un délicat repas aux alliages inconnus, elle les priait de «lécher» le dessert pour mieux en savourer la consistance.
IL ETAIT UNE FOIS
Qui se souvient de Cecil Hourani, le conseiller politique du président Bourguiba aux jeunes années de la Tunisie ? Personnage flamboyant, ce Libanais dirigeait le bureau arabe de New York avant de venir dans notre pays.
C’est à lui que l’on doit le rachat par l’Etat de la maison Sebastian, la réalisation du Centre culturel international de Hammamet, et la construction d’un des plus beaux théâtres de Tunisie, par l’architecte Paul Chemetov. Cecil Hourani vient de nous quitter à l’âge de 103 ans. Il restera inscrit dans l’histoire de Hammamet.
KARKA-BIKE
Ce sera probablement la moto de demain. La Karka-Bike est une moto écoresponsable, électrique, fabriquée en bois composite dont deux jeunes créateurs tunisiens dévoilaient récemment le prototype. Oussama Ammar est designer produit, cependant que Mohamed Ouni est mécatronicien. Tous deux sont formés en Tunisie, et rêvent de lancer la Karka-Bike sur les routes.
LA BISE INTERDITE
Nous nous interdisons de claquer la bise, ces temps-ci, à nos amis, parents, connaissances. Mais avons-nous jamais pris le temps de nous demander «pourquoi la bise ? Que signifie ce geste d’affection?». Savez- vous qu’elle remonte à l’époque des Romains qui l’avaient érigée en code social ? Ceux-ci différenciaient l’«osculum» qui se pratiquait entre personnes de même rang, et donc était signe de reconnaissance sociale. Et le «basium», baiser de tendresse entre ceux qui partageaient un lien affectif. On l’a interdite au moment de l’épidémie de la peste noire qu’on l’accusait de propager. Mêmes causes, mêmes remèdes. Ne faites plus la bise au temps du corona.
LES KSOURS AU PATRIMOINE MONDIAL
Les ksours et l’habitat troglodyte du sud de la Tunisie constituent une spécificité toute particulière de notre pays. Un dossier d’inscription sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco avait été déposé par notre représentation auprès de cet organisme. Où en est-on ? Affaire à suivre.
MONUMENTS ABANDONNES
Tel est le résultat de l’enquête initiée par la municipalité de Tunis : 105 monuments historiques, abandonnés pour différentes raisons, ont été identifiés dans la médina, tous nécessitant rénovation, et potentiellement accessibles à de nouvelles vocations. Financée par l’UE, cette enquête, INNOMED UP, offre de vastes possibilités d’investir différemment la médina, de faire revivre un bâti et de ressusciter des artisanats en perdition, selon un concept d’économie circulaire.
