Accueil A la une La grève des médecins, médecins dentistes et pharmaciens HU maintenue

La grève des médecins, médecins dentistes et pharmaciens HU maintenue

Le syndicat général des médecins, médecins dentistes et pharmaciens hospitalo-universitaires a annoncé, mardi, son attachement à la grève prévue demain mercredi après l’échec de la séance de négociations qui s’est poursuivie jusque tard dans la soirée d’hier, lundi entre le syndicat et les ministres de la santé, Abdellatif Mekki et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Slim Choura.

La secrétaire générale du syndicat, Ahlam Belhaj a déclaré à la TAP que la partie administrative n’a pas présenté au cours de cette réunion qui s’est tenue en présence du secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé de la fonction publique, Monem Amira ainsi que des membres du syndicat, de propositions sérieuses, mais s’est contentée de réitérer son engagement à respecter les accords précédemment conclus sans fixer de délais précis et clairs pour leur mise en œuvre.

Elle a expliqué que les départements de la santé et de l’enseignement supérieur ne sont pas en mesure de prendre des engagements sans l’avis des ministères des finances et de la fonction publique, ce qui nécessite, a-t-elle dit, d’élargir les négociations sur les revendications du secteur avec les différents ministères concernés.

Le syndicat a appelé ses adhérents à respecter les modalités de la grève, tout en assurant une permanence aux services des urgences et en veillant au bon déroulement des examens.

La réunion, qui s’est tenue au ministère de la Santé, a porté sur les accords conclus entre les parties concernées et sur la réforme du système de santé sous double tutelle. Il a été convenu de tenir un atelier de travail au cours de cette semaine regroupant les parties concernées pour résoudre certaines questions en suspens, selon un communiqué publié, lundi soir, par le ministère de la Santé.

Selon Belhaj, le syndicat appelle, notamment, à la réforme du système de santé, au sauvetage de l’hôpital public de la faillite et à la révision du statut particulier. Il revendique, aussi, de renoncer au projet d’amendement de la loi de 2008 autorisant l’enseignement de la médecine et de la pharmacie dans les établissements privés.

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