Les candidats des deux listes en lice sont déjà en pleine campagne électorale.
Serait-ce le feuilleton de l’été ? Oui, oserions-nous répondre, alors que le mystère enfle et perdure quant au «sort «des élections de la Fthb. Plus qu’un mystère, on peut aisément parler d’imbroglio, dans la mesure où jusqu’à présent, personne, alors là personne ne sait au juste à quelle date et en quelle année se tiendra ce scrutin.
Celui-ci était pourtant prévu pour 2020 conformément à la traditionnelle formule du cycle olympique mandat de quatre ans. Mais, c’était sans compter avec cet indésirable intrus qu’est le Coronavirus dont les ravages ont finalement conduit au report à 2021 des Olympiades de Tokyo 2020. Surgit alors ce dilemme énigmatique : faut-il respecter le cycle olympique ou rompre avec ? L’IHF (Fédération internationale de handball ), en sa qualité de la plus haute instance de ce sport dans le monde, a récemment brisé le silence en recommandant (et non en imposant) le report à l’année prochaine des élections pour les fédérations olympiques. Lui emboîtant le pas, la Confédération africaine de handball (Cahb )s’empressa de transmettre le même message aux fédérations concernées du continent, à savoir celles de la Tunisie, de l’Égypte, de l’Angola et du Sénégal. Du coup, la Fthb qui en prit acte par courrier officiel, ne sait plus à quel saint se vouer : faut-il obéir aux consignes des deux instances citées, ou se résigner à attendre le feu vert de la tutelle, voire du Cnot ? Mais, ce qui est encore plus bizarre c’est justement la persistance du silence-radio de ces derniers. Mutisme le moins que l’on puisse dire incompréhensible, même si d’aucuns savent pertinemment que les temps où le sport était abusivement politisé et constituait l’otage de luxe du régime sont bel et bien révolus. Tout cela pour dire que cette situation inacceptable ne doit pas durer et que le plus sage et responsable est d’y mettre fin dans les plus brefs délais, et cela en fixant enfin une date officielle pour l’organisation du scrutin afin de permettre aux candidats des élections de se préparer en conséquence. Demande -t-on, là, le ciel ?
Les sirènes de la campagne électorale
Entre-temps, les candidats à la course à l’investiture de la «Maison de Mutuelle-ville» ne perdent pas leur temps. En ce sens qu’ils ont tôt fait d’annoncer la couleur, à travers une campagne qui ne cesse de gagner en intensité et en couleurs.
Pour le moment, deux listes sont en lice : celles de l’actuel président Mourad Mestiri et de son prédécesseur Karim Hlali qui, visiblement plus «pressé» que son adversaire, a ouvertement déclaré qu’il est farouchement décidé à renouer avec ses premières amours après avoir quitté la scène politique. Flanqués de lieutenants triés sur le volet, ces deux hommes sont embarqués dans une fulgurante offensive de charme à l’adresse des responsables des clubs dans l’espoir de s’assurer de leurs voix qui, on le sait, valent leur pesant d’or lors du jour du vote. Mais, ce n’est pas fini, puisqu’on parle dans les coulisses d’une 3e liste emmenée par l’ancienne gloire Imed Dabbabi et qui pourrait rejoindre le ballet des candidats.