« Le débat sur l’égalité dans l’héritage est faux et n’est guère innocent », a souligné jeudi le président de la République, Kais Saïed dans son discours prononcé au palais de Carthage à l’occasion de la fête nationale de la femme et du 64e anniversaire du code du statut personnel.
Attaché à sa position, Saïed a insisté que le texte du coran est clair en ce qui concerne la loi successorale et on ne peut l’interpréter autrement signalant que le code du statut personnel est complètement en conformité avec le texte du coran.
Selon lui, la révolution a été déclenchée en Tunisie pour revendiquer la liberté, la dignité et la justice sociale et non pas pour revendiquer l’égalité dans l’héritage. « Le plus important c’est de consacrer l’égalité dans les droits sociaux et économiques », a-t-il dit soulignant que la loi successorale dans le texte coranique est basée sur l’équité et la justice.
Saïed a estimé que l’égalité, telle que conçue par la pensée libérale, n’est que formelle et n’est pas fondée réellement sur la justice.
À cette occasion, le Chef de l’État a décoré plusieurs femmes qui se sont distinguées dans plusieurs domaines, dont la présidente directrice générale de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Mouna Mtibaa.
La cérémonie a eu lieu en présence du président de l’assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, du chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Elyes Fakhfakh et ses ministres ainsi que du chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi et nombre de personnalités nationales et de Tunisiennes de différentes régions du pays qui représentent différents secteurs d’activité.
Liberte
14 août 2020 à 10:11
Et pourquoi ne pas inverser les règles des droits de l’héritage pour que la femme puissent avoir le double de l’héritage et les hommes 1/3 part c’est tout.