Le parti « Al Harak » a appelé le parlement à ne pas voter la confiance au gouvernement Mechichi et à s’en remettre au président de la République à cet effet.
« Nous exhortons le chef de l’État à respecter les résultats des élections et à interagir sérieusement avec les propositions des blocs parlementaires et à se concerter avec eux de manière à trouver un consensus sur une personnalité politique à la tête du gouvernement avec une majorité et une assise politique conséquentes ».
Dans une déclaration, le parti a fait part de son refus de principe de tout dépassement de la légitimité des urnes et du non-respect des mécanismes démocratiques, imputant aux partis représentés au parlement la responsabilité de la disgrâce de la scène politique.
Al Harak a mis l’accent, également, sur l’absence d’un dénominateur commun national à même de garantir la stabilité et conduire à une sortie de crise.
Le parti a réitéré, à cet effet, son appel en faveur d’un gouvernement de salut national composé de compétences partisanes et indépendantes. Il est question également de hâter la mise en place de la Cour Constitutionnel pour éviter toute instrumentalisation de la Constitution et de réviser la loi électorale.
Sur un autre plan, Al Harak a mis l’accent sur le besoin d’une trêve sociale qui respecte les demandes des travailleurs, des chômeurs, et des catégories sociales vulnérables sans entraver pour autant le processus gouvernemental.
L’Assemblée des Représentants du Peuple tiendra mardi 1er septembre une plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement de compétences indépendantes et non partisanes proposé par Hichem Mechichi.