Accueil A la une Kais Saied : « Il n’est pas question de faire passer le gouvernement, puis y introduire des modifications après une courte période »

Kais Saied : « Il n’est pas question de faire passer le gouvernement, puis y introduire des modifications après une courte période »

« Il n’est pas question de faire passer le gouvernement, puis y introduire des modifications après une courte période », a indiqué le président de la République, Kais Saied, en conférant, lundi, au Palais de Carthage avec les représentants de partis politiques et de blocs parlementaires.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion est consacrée à l’examen de la situation sur la scène politique nationale.

La réunion a été également l’occasion d’aborder le processus de formation du gouvernement et les difficultés rencontrées à ce sujet, lit-on dans le communiqué.

Saied a ajouté au cours de cette réunion qui intervient à la veille de la séance plénière au parlement consacrée au vote de confiance au gouvernement proposé par Hichem Mechichi que « l’Etat tunisien et ses institutions doivent être placés au dessus de tout calcul d’intérêts ».

« Les revendications du peuple doivent être une finalité pour chaque responsable au sein de l’Etat », a-t-il dit, estimant que « le peuple tunisien a une nouvelle vision politique qui exige une nouvelle conception de l’action politique ».

Kais Saied a, à cette occasion, affirmé sa détermination à « réaliser la stabilité politique, nécessaire à la promotion du pays, et à accélérer la préparation des prochaines échéances pour satisfaire les aspirations tant attendues du peuple tunisien ».

Et de souligner dans ce sens: « Il est impératif de conjuguer les efforts des différentes forces politiques et nationales et que chaque partie assume ses responsabilités, en cette conjoncture délicate, afin d’instaurer la stabilité ».

Etaient présents à cette réunion, Rached Ghannouchi et Zeineb Brahmi du Mouvement Ennahdha, Youssef Chahed et Mustapha Ben Ahmed du parti Tahya Tounes, Zouhaier Maghzaoui et Mohamed Msilini du mouvement Echaâb, Hichem Ajbouni et Mohamed Hamdi du parti Courant démocrate.

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Un commentaire

  1. zouari

    3 septembre 2020 à 21:48

    j’aurais souhaité que le nouveau premier ministre propose aux députés et aux ministres vu la crise actuelle une réduction de salaires pour une période de 2 ans par exemple ça sera une bonne chaise pour la population merci

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