« Des dossiers sociaux accablants attendent le nouveau gouvernement en cas d’obtention de la confiance des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), qui consistent en la lutte contre le chômage, la réalisation de la justice sociale et la réduction des disparités entre les classes », ont convenu mardi, les députés.
Intervenant lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance du gouvernement proposé par le chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi, les députés ont notamment appelé l’équipe gouvernementale à apporter des solutions à l’emploi des jeunes au vu du taux élevé de la migration irrégulière à l’étranger.
Les intervenants ont signalé que le taux de chômage a atteint les 18%, à un moment où les estimations prévoient la perte de 200 mille emplois permanents dans la période post-pandémie.
Ils ont également considéré que le poids des dossiers accumulés en rapport avec la dégradation des services de santé dans les régions, requiert un soutien aux ressources des hôpitaux publics.
Certains députés ont également estimé qu’un vote favorable à la formation du gouvernement proposé, vise à « éviter l’inconnu » tandis que d’autres ont déclaré « qu’ils ne comptent pas accorder leur confiance au gouvernement, en raison de l’absence d’un programme social ».
Par ailleurs, des députés ont soulevé le problème des diplômés de l’enseignement supérieur sans emploi, appelant à adopter une stratégie qui intègre cette catégorie sur le marché de l’emploi.
Un certain nombre de députés ont dans ce sens appelé le gouvernement à la réalisation de projets structurels permettant de booster l’emploi, tandis que d’autres, ont souligné l’impératif d’engager un travail conjoint avec la Présidence de la République en vue de répondre aux revendications sociales.
Le chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi, s’était engagé, dans son discours prononcé mardi à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à l’occasion de la présentation de la formation gouvernementale pour le vote de confiance des députés, à œuvrer pour l’amélioration des conditions socio-économiques, selon une approche donnant priorité à la lutte contre la pauvreté.