Le réchauffement de la planète allant crescendo, dû, comme on le sait, à la destruction de la couche d’ozone en altitude par la main humaine polluante, a rendu l’été, de par le monde entier, insupportable et infernal. «Comme Dieu est pour tous, comme on dit, les conditions climatiques estivales dans nos murs empirent d’année en année».
Bienvenue à l’automne !
Malgré les «délices» des vacances, du farniente et surtout de la détente sur notre long et splendide littoral—, ceci pour ceux, de moins en moins nombreux, par ces temps de disette, qui ont les moyens de se payer cher ce luxe—, tout le monde chez nous dut avoir hâte de voir l’automne pointer à l’horizon, pour échapper à l’effet de serre et au cuisant «haut fourneau», pour voir, du coup, se précipiter la délivrance générale!
Ce préambule fait, on passe sans plus tarder, au corps du sujet, pour nous attarder sur les faits saillants de ce «diable» d’été enduré et sur les conclusions à tirer de la cauchemardesque séance unique estivale, ayant causé mille et un désagréments au commun des citoyens, ayant eu affaire aux divers services publics et leurs «maudits» guichets d’accueil…
Courir… courir… à n’en plus finir !
Sur les quatre points cardinaux de notre chère République, le beau monde a dû courir dans tous les sens au trot… et au galop! et, suer sang et eau, exposant les personnes fragilisées par l’âge et la maladie à de gros risques de santé. Cela pour régler les factures de toutes sortes (Steg, Sonede, Tunisie Télécom, etc.) ou aussi, pour remettre leurs bulletins de soins à la Cnam, régler leurs cotisations auprès de la Cnss, etc.
L’heure butoir maléfique !
Toutes les administrations publiques et semi-publiques, au double niveau central et régional, opèrent quasiment à guichets fermés dès midi, heure butoir!
Il faudrait se lever de bonne heure pour avoir un brin de chance de dire «bonjour !» au brave guichetier.
Sinon il faudrait au malheureux visiteur retourner le lendemain et, pourquoi pas la tenter cette insaisissable chance le surlendemain.
Bref, c’est l’éternel parcours du combattant !
Côté «ronds de cuir», gesticulant dans les guichets, on n’est guère pressé de vous servir, mais plutôt de vider les lieux… Ils n’y sont pour rien les pauvres! C’est la hiérarchie et La Kasbah qui avaient décidé ainsi ! Maladroitement, du reste…
Le «bonus» Covid-19
Le protocole préventif Covid-19 n’a pas été, pour sa part, pour arranger les choses. Puisque le public est contraint de se mettre à la queue leu-leu, en dehors des enceintes administratives, sous un soleil torride. Entre la peste et le choléra, on a fait le choix. Mieux valait mourir d’une méningite ou d’un accident vasculaire célébral (AVC) que de succomber à l’épidémie du siècle. Pourtant des abris de fortune auraient pu être installés au bon endroit pour sauver les têtes de toutes les «têtes de pipe» faisant le pied de grue devant les administrations.
Le hic, c’est que tous ces guichets si sollicités font paradoxalement le vide autour d’eux de 7h00 à 9h00! C’est chose visible à l’œil nu et déplorée pour tous les guichetiers approchés !
Cela dit, le public «corvéable à merci» semble dire et redire à l’unisson mille fois non à ces horaires mal fichus! Et aussi crier à gorge déployée : «Vivement le décalage de ces horaires de misère !».
Dave
8 septembre 2021 à 12:42
A la Sonede de Sousse, la queue était environ 20 mètre. C’était mon tour, aux guichets tous les deux foctonnaires étaient occupés par leurs portables. En sortant je vois que la queue est devenu encore plus longue bien qu’il n’y ait personne à l’intérieur. Incroyable, mais vrai!